C'est lors d'une assemblée Générale d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) que Grégory Doucet a annoncé officiellement le début de cette limite à 30 km/h générale. D'ici-là, il va falloir réaliser pas mal de travaux pour adapter la voirie, et préparer le changement de signalétique. "Vous m'avez déjà entendu dire que la ville passerait à 30 km/h l’année prochaine, donc au 30 mars ce sera fait" selon des propos rapportés par Lyon Capitale.

Comme à Paris, passé récemment au 30 km/h généralisé, quelques axes très circulants resteront à 50 km/h de limitation. Les quais du Rhône devraient rester à 50 km/h par exemple. Avec ce passage, la Mairie de Lyon tente de "forcer la main" à la Métropole, appelant de ses vœux que les 2/3 des 1,4 millions d'habitants de la métropole habitent dans une commune à 30 km/h.

Inversion des normes

Du 30 km/h exceptionnel et du 50 km/h en règle générale, on inverse les limites. Le but de ce passage est de réduire drastiquement la différence de vitesse entre les différents modes de déplacement. Cela devrait aussi réduire la gravité et le nombre d'accidents de la route. Et certains mettent aussi en avant un gain écologique non prouvé. C'est la fameuse voirie apaisée voulu par les différents Maires des villes concernées.

En revanche, ce qui pourrait créer des confusions, des tensions et des accidents, c'est le passage systématique à double sens pour les cyclistes des rues. Ainsi, même dans un sens unique, vous pourrez toujours rencontrer un vélo en sens inverse. Surtout, ces aménagements devraient impliquer des suppressions de places de stationnement.

Petit à petit, la vitesse dans les plus grandes agglomérations va passer aux 30 km/h plutôt que 50 km/h. D'ici à ce que cette inversion des normes soit généralisée partout en France, il n'y a que quelques années.