par Joest Jonathan Ouaknine

Le prince Malik Ado Ibrahim devant les tribunaux

Vous vous souvenez du Prince Malik? Ce mystérieux personnage (ici entre Craig Pollock et Tom Walkinshaw) débarquait dans les paddocks de F1 en 1999, via TWR-Arrows. Son implication a fait long feu. Puis il est parti aux Etats-Unis pour tenter de monter une écurie de Nascar, qui a disparu dans des circonstances troublantes, d'où le procès.

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Vous vous souvenez du Prince Malik? Ce mystérieux personnage (ici entre Craig Pollock et Tom Walkinshaw) débarquait dans les paddocks de F1 en 1999, via TWR-Arrows. Son implication a fait long feu. Puis il est parti aux Etats-Unis pour tenter de monter une écurie de Nascar, qui a disparu dans des circonstances troublantes, d'où le procès.

Né au Nigeria, le Prince Malik est parti en Grande-Bretagne avec sa famille en 1966. En 1977, il regarde un grand prix de F1 et c'est le coup de foudre. Il aurait ensuite participé aux 24 heures du Mans avec une Lamborghini.

En 1995, Ian Khan, un ancien pilote de F3 Britannique, le présente à Eddie Jordan. Le prince Malik joue alors les intermédiaires entre l'écurie et des sponsors éventuels. Il possède notamment de bons contacts en Malaisie et en Indonésie.

Mais la vraie entrée en scène du Prince Malik a lieu en 1999, lorsqu'avec Morgan Grenfell, il rachète les 49% d'Arrows-TWR de Jackie Oliver (qui avait vendu le reste à Walkinshaw en 1996.) Le Prince Malik est le premier black ayant un rôle important en F1. Il est présenté comme le responsable d'un important groupe Africain de télécommunication. Il promet d'ailleurs qu'avec lui, la F1 va conquérir les réseaux Africains. Il promet également un volant en F1 pour le pilote Danois de F3000 Jason Watt (unique pilote black du paddock.)

Le Prince Malik veut également lancer la marque T-Minus. Arrows utilise alors de modestes moteurs Hart, mais l'on évoque des moteurs Lamborghini (grâce aux contacts du Prince Malik.) Dernier détail: il était alors célèbre en Allemagne car il sortait avec Verona Felbusch, la présentatrice de l'équivalent du Journal du hard!

Finalement, dés la fin de saison, il s'évanouit dans la nature. Ni Walkinshaw, ni Oliver n'ont vu le moindre centime et de nombreuses polémiques éclates, notamment sur sa fortune ou le fait qu'il appartienne réellement à l'une des 75 familles royales Nigerianes.

On le retrouve en 2000 chez Bimota, où il participe activement au naufrage du fabricant de motos.

En 2004, il crée Maverick Motorsport, une société de sponsoring, qui compte par ailleurs engager une voiture en Craftsman Truck Series de Nascar pour Robert Richardson III. Après 3 courses en 2005, le team renonce. Problème: Robert Richardson Sr (père et manager de Richardson III) avait donné 625 000$ pour que le Prince Malik trouve des sponsors. Or ce dernier aurait filé avec l'argent.

Aujourd'hui, le Prince Malik est détenu près de Dallas avec 11 chef d'accusation d'escroquerie. Il attend son procès.

Source:

Grandprix.com

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Vous vous souvenez du Prince Malik? Ce mystérieux personnage (ici entre Craig Pollock et Tom Walkinshaw) débarquait dans les paddocks de F1 en 1999, via TWR-Arrows. Son implication a fait long feu. Puis il est parti aux Etats-Unis pour tenter de monter une écurie de Nascar, qui a disparu dans des circonstances troublantes, d'où le procès.

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