Un groupe d’industriels VE prêt à travailler avec Trump
par Elisabeth Studer

Un groupe d’industriels VE prêt à travailler avec Trump

Le monde entier – tant les politiques que les secteurs économiques – réagit à l’élection de Donald Trump.
Un groupe représentant l'industrie des véhicules électriques a déclaré mercredi qu'il était prêt à travailler avec le président élu Donald Trump. Lequel a promis de revenir sur de nombreuses politiques favorables aux véhicules électriques de son prédécesseur, Joe Biden.

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Quatre années décisives pour l’emploi US

La Zero Emission Transportation Association, qui comprend Tesla, Vivian, Lucid et le fabricant de batteries LG , a déclaré que "les quatre prochaines années seront essentielles pour garantir que ces technologies soient développées et déployées par des travailleurs américains dans des usines américaines pendant des générations." Mettant ainsi en avant un argument de taille : emplois et activités industrielles engendrées par le secteur. Deux éléments clés ayant conduit à l’élection de Donald Trump.

Musk devrait défendre les VE

Le nouveau président élu a promis d'abroger les règles de l'administration Biden visant à accélérer l'adoption des véhicules électriques et a déclaré qu'il pourrait soutenir l'abrogation des incitations fiscales pour les ventes de VE.

Reste que Trump doit également sa victoire à un allié financier et technologique de taille : Elon Musk. Lequel devrait nettement influer la politique du prochain locataire de la Maison Blanche.

Engagement de Trump pour s’attaquer aux VE dès son 1er jour de mandat

Pour rappel, en juillet dernier, Donald Trump avait profité de son discours de nomination comme candidat républicain à l'élection présidentielle des Etats-Unis pour s'en prendre aux politiques du président Joe Biden en matière de véhicules électriques, s'engageant à agir contre ce type de motorisation dès son premier jour de mandat.

S’exprimant lors de son discours à la Convention nationale républicaine à Milwaukee, celui qui n’était encore que le candidat à l’élection présidentielle US, avait indiqué qu’il agirait dès le premier jour de son mandat.

Selon lui, cette décision permettrait de « sauver l’industrie automobile américaine de la destruction totale, qui est en train de se produire, et d’économiser aux consommateurs américains des milliers et des milliers de dollars par voiture ».

Les normes de l’EPA dans le viseur

Trump a promis à plusieurs reprises d'abroger ce qu'il appelle le « mandat EV » de Biden, en référence à une nouvelle réglementation de l'EPA limitant la pollution des pots d'échappement, qui est si stricte qu'elle obligerait les constructeurs automobiles à vendre beaucoup plus de modèles électriques et hybrides au fil du temps.

Bien que l'administration Biden n'ait pas à proprement parler de « mandat » établi sur les véhicules électriques, les nouvelles limites de pollution de l'air publiées par l'Agence de protection de l'environnement en mars dernier obligeront de facto les constructeurs automobiles à vendre des véhicules électriques.

Si, certes, les constructeurs automobiles ont le choix de la manière dont ils se conforment aux limites de pollution, ils sont censés les respecter en vendant davantage de véhicules hybrides à faibles émissions et de véhicules électriques à zéro émission.

Selon un scénario modélisé par l'EPA, environ 56 % des ventes de voitures et de trucks légers neufs en 2032 seraient électriques et 16 % supplémentaires seraient des véhicules hybrides.

Trump veut consacrer l’argent aux infrastructures routières

Les propos de Trump sur les véhicules électriques avaient eu lieu quelques instants avant qu'il ne critique ce qu'il a qualifié de dépenses inutiles de plusieurs milliers de milliards de dollars « liées à la nouvelle arnaque verte ». Il a déclaré qu'il consacrerait plutôt l'argent à des projets tels que les routes, les ponts et les barrages, même si la manière dont il tiendrait sa promesse n'était pas encore claire.

Trump n'a jamais caché son mépris pour les véhicules électriques, affirmant qu'ils ne fonctionnent pas et qu'ils profiteront à la Chine et au Mexique tout en nuisant aux travailleurs américains de l'automobile.

Biden, au contraire, a fait du passage aux voitures à batterie l'une de ses principales politiques climatiques et industrielles et s'est fixé comme objectif que 50 % des ventes de véhicules neufs soient électriques d'ici 2030.

  Sources : Bloomberg, Reuters

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Pour résumer

Le monde entier – tant politiques que secteurs économiques – réagissent à l’élection de Donald Trump.
Un groupe représentant l'industrie des véhicules électriques a déclaré mercredi qu'il était prêt à travailler avec le président élu Donald Trump. Lequel a promis de revenir sur de nombreuses politiques favorables aux véhicules électriques de son prédécesseur, Joe Biden.
Souhaitant ainsi détricoter ce que son prédécesseur avait mis en place. Un jeu de balancier qui pourrait s’avérer on ne peut plus dangereux pour les constructeurs automobiles, confrontés à des choix d’investissements longs termes.

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