La Chine veut doubler sa capacité de production automobile hors de son territoire
Tarif douanier, droits de douane, taxes ... : la Chine et l’Union européenne redoutent et réagissent chacune à leur manière face à l’impact que pourrait avoir l’élection de Donald Trump sur leur économie via l’application de telles mesures.
Si l’Europe semble ouvrir la porte à la négociation via des accords commerciaux, la Chine prévoit de doubler sa production hors du territoire chinois.
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Produire localement pour contourner les droits de douane
D’après un récent rapport de Bloomberg, les constructeurs chinois prévoient de plus que doubler leur capacité de production hors de Chine d’ici 2026. Concrètement, cela signifie passer d’une production annuelle de 1,2 million de véhicules en 2023 à plus de 2,7 millions d’unités en seulement trois ans.
La Chine souhaite ainsi contourner les très importants droits de douane imposés par certains pays, notamment les États-Unis, l’Union européenne et la Turquie, tout en répondant à la demande pour les véhicules électriques sur les marchés internationaux en offrant des tarifs attractifs que ses adversaires commerciaux ont de plus en plus de mal à concurrencer.
Pour atteindre leurs buts, les constructeurs chinois misent sur la mise en place d’usines de production à l’étranger. Détournant ainsi en quelque sorte les mesures strictes mises en place pour instaurer des tarifs douaniers de plus en plus limitatifs. Ces installations permettent de réaliser l’intégralité du processus de fabrication, de l’emboutissage à l’assemblage final, en passant par la soudure et la peinture.
Les constructeurs chinois multiplient les sites industriels hors de Chine
En 2023, les constructeurs chinois étaient déjà présents dans neuf pays, et ce, via des usines de production complète. D’ici 2026, si tous les projets annoncés se concrétisent, ce chiffre pourrait atteindre une douzaine de pays.
A noter tout particulièrement BYD, qui construit actuellement une usine en Hongrie et en a annoncé une autre en Turquie.
Chery, Changan, GAC et SAIC, des constructeurs soutenus par l’État chinois, ont annoncé quant à eux pas moins de 10 nouveaux projets ou extensions d’usines existantes, principalement en Thaïlande, en Indonésie et au Brésil.
L’Espagne, l’Italie et la Pologne cherchent activement à attirer les investissements chinois. Des constructeurs comme Geely (propriétaire de Volvo), Dongfeng et Xpeng seraient en train de prospecter pour implanter de futures usines sur le sol européen.
Sources : Bloomberg
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Pour résumer
La Chine et l’Union européenne redoutent et réagissent chacune à leur manière face à l’impact que pourrait avoir l’élection de Donald Trump sur leur économie via l’application de nouvelles barrières tarifaires.
Si l’Europe semble ouvrir la porte à la négociation via des accords commerciaux, la Chine prévoit de doubler sa production hors du territoire chinois. D’après un récent rapport de Bloomberg, les constructeurs chinois prévoient de plus que doubler leur capacité de production hors de Chine d’ici 2026.