Cours du pétrole : chute de 2% depuis vendredi
par Elisabeth Studer

Cours du pétrole : chute de 2% depuis vendredi

Les cours du pétrole continuent à évoluer à la baisse mardi. Principaux facteurs : le maintien des exportations de pétrole russe à un niveau conséquent, et la méfiance des investisseurs envers les actifs à risque avant une série de décisions de politique monétaire des principales banques centrales.

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Le cours du pétrole en baisse de 2% depuis vendredi

A Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, régressait de 1,13% à 83,94 dollars peu avant la pause méridienne. Parallèlement, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, chutait de 1,35% à 76,85 dollars.

Au final, depuis vendredi, les cours de pétrole ont perdu plus de 2%.

Economie et Russie inquiètent les investisseurs

Les cours des deux références mondiales de l'or noir que sont le baril de Brent et le WTI régressent actuellement, les investisseurs s’inquiétant de la « robustesse » des exportations russes (et donc du maintien de l’offre à un niveau important) alors même que les signes d’un ralentissement économique mondial – synonyme d’une baisse de la demande - se multiplient.

Selon un rapport d'Energy Intelligence, les exportations de pétrole de la Russie ont, en effet, largement repris de la vigueur au cours de la première moitié de janvier par rapport à décembre, premier mois de l'entrée en vigueur de l'embargo pétrolier de l'Union européenne et du plafonnement du prix du brut russe par le G7.

Certains experts estiment que cette « résistance » des exportations russes tend à démontrer que le plafonnement des prix fonctionne comme prévu, freinant la flambée des cours, tout en limitant la manne pétrolière de la Russie. Deux objectifs majeurs des mesures prises.

Nouvelles sanctions occidentales dès le 5 février

Après l'entrée en vigueur de l’embargo de l'UE et le plafonnement des prix du brut russe, de nouvelles sanctions occidentales entreront en vigueur le 5 février prochain.

L'embargo de l'UE s'étendra désormais à l'achat de produits pétroliers russes, comme l'essence ou le fioul, produits sur lesquels les pays du G7 appliqueront également un plafonnement des prix.

Des décisions des banques centrales à venir

Les investisseurs demeurent également vigilants avant une série de décisions de politique monétaire des principales banques centrales, lesquelles devraient directement impacter les cours du pétrole.

La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait être particulièrement suivie mercredi, les marchés s’attendant à que des mesures susceptibles de faire bouger le dollar soient prises. Or, les cours de l'or noir étant libellés dans la monnaie US, une dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole, un dollar plus fort pesant quant à lui sur la demande.

Réunion de l’Opep mercredi

A noter également : les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+) tiendront mercredi une réunion technique - , son comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) - en vue de discuter des conditions actuelles du marché.

Même si ce comité n'a pas de pouvoir décisionnaire sur une éventuelle hausse ou réduction des quotas de production de l’Opep+, les conclusions de cette réunion sont attendues par les investisseurs.

En effet, les observations du JMMC servent de base aux décisions prises lors des réunions ministérielles de l'organisation.

Notre avis, par leblogauto.com

Beaucoup de facteurs de différents ordres de nature à faire évoluer le cours du pétrole dans les heures qui viennent. Affaire à suivre …

Sources : AFP

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Pour résumer

Les cours du pétrole continuent à évoluer à la baisse mardi. Principaux facteurs : le maintien des exportations de pétrole russe à un niveau conséquent, et la méfiance des investisseurs envers les actifs à risque avant une série de décisions de politique monétaire des principales banques centrales.

Selon un rapport d'Energy Intelligence, les exportations de pétrole de la Russie ont, en effet, largement repris de la vigueur au cours de la première moitié de janvier par rapport à décembre, premier mois de l'entrée en vigueur de l'embargo pétrolier de l'Union européenne et du plafonnement du prix du brut russe par le G7.

Certains experts estiment que cette « résistance » des exportations russes tend à démontrer que le plafonnement des prix fonctionne comme prévu, freinant la flambée des cours, tout en limitant la manne pétrolière de la Russie. Deux objectifs majeurs des mesures prises.

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