Alors que la panique gagne parmi les automobilistes, lesquels redoutent une pénurie de carburants de même ampleur que celle observée lors des récents mouvements sociaux du secteur pétrolier, il faut raison garder ! Selon des données publiques, moins de 2% des stations-services françaises étaient jeudi matin à court soit d'essence soit de gazole.
Selon des données publiques, jeudi à 9h30, 1,95% des stations étaient en pénurie d'au moins un carburant. Lundi, elles étaient 3,75% à être concernées. Les difficultés touchent tout particulièrement la région parisienne. Les Hauts-de-Seine est le premier département concerné (9,64% des stations touchées) suivi de la Seine-Saint-Denis (8,89%). Viennent ensuite dans l'ordre la Mayenne (8,77%), le Val-d'Oise, le Nord, les Yvelines, le Val-de-Marne, l'Oise, le Pas-de-Calais et l'Aisne (4,35%).
Néanmoins, et pour éviter une panique qui n’a pas lieu d’être, le ministre des Transports Clément Beaune, a appelé les automobilistes à ne "pas prendre de mesures de précaution". Le gouvernement tentant ainsi d’endiguer de voir des vagues déferler vers les pompes, les consommateurs redoutant des pénuries provoquées par d'éventuels arrêts de travail dans les raffineries.
En cette journée de 19 janvier, jour de mobilisation contre la réforme des retraites, raffineries et dépôts pétroliers sont certes appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures, mais sans entraîner de pénuries dans les stations-services jusqu’à présent.
"Pas de panique, les stocks sont pleins, les stations-services sont bien alimentées (...) Certains veulent faire des achats de précaution mais ces achats de précaution sont dangereux, ils peuvent mettre le système en tension inutilement, a de son côté déclaré le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné, sur BFMTV.
"Les stocks peuvent largement absorber" une première grève de 24 heures, mais "certaines stations d'autoroute pourraient fermer", indique Eric Sellini, responsable CGT chez TotalEnergies.
Sources : AFP, BFMTV
Alors que la panique gagne parmi les automobilistes, lesquels redoutent une pénurie de carburants de même ampleur que celle observée lors des récents mouvements sociaux du secteur pétrolier, il faut raison garder ! Selon des données publiques, moins de 2% des stations-services françaises étaient jeudi matin à court soit d'essence soit de gazole.
En cette journée de 19 janvier, jour de mobilisation contre la réforme des retraites, raffineries et dépôts pétroliers sont certes appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures, mais sans entraîner de pénuries dans les stations-services jusqu’à présent.
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