General Motors stoppe son business avec la Russie, délaissée en 2019
par Elisabeth Studer

General Motors stoppe son business avec la Russie, délaissée en 2019

General Motors a suspendu toutes les exportations de véhicules vers la Russie alors que l'invasion de l'Ukraine par l’armée russe se poursuit.

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General Motors emboite le pas à Volvo

General Motors rejoint ainsi d'autres constructeurs automobiles tels que Volvo, Volkswagen, Daimler Truck et Ford qui ont cessé de vendre des véhicules en Russie. Volvo a été le premier groupe automobile à réagir de la sorte fac à Poutine, citant les risques liés au commerce de matériel avec la Russie et les sanctions occidentales.

"Nos pensées vont au peuple ukrainien en ce moment. La perte de vies humaines est une tragédie et notre principale préoccupation est la sécurité des personnes dans la région », a déclaré General Motors dans un communiqué.

Pas d’usine de General Motors en Russie

Le constructeur automobile de Detroit ne possède plus d'usine de fabrication en Russie depuis fin 2019, mais il dispose à Moscou d'une équipe de vente dédiée au pays. Environ 3 000 véhicules General Motors sont vendus chaque année en Russie.

GM peu exposé à la chaîne d'approvisionnement russe

Alors que la Russie est un important fournisseur du secteur automobile, General Motors affirme avoir une exposition limitée à la chaîne d'approvisionnement du pays, mais le constructeur automobile négocie à l’heure actuelle avec des fournisseurs en vue d’atténuer tout risque potentiel.

Notre avis, par leblogauto.com

Compte-tenu du faible volume de ventes concerné, il s’agit ainsi plus d’un effet d’annonce qu’autre chose. Mais la réaction d’un constructeur US à l’invasion ukrainienne a une forte portée géopolitique.

Rappelons également que fin 2019, GM a vendu son usine d'assemblage de Togliatti en Russie, mettant ainsi fin à sa participation au marché automobile russe autrefois prometteur.

L'usine, construite en 2001, a été achetée par Avtovaz, l'ancien partenaire de la coentreprise.  La joint-venture produisait des Chevrolet Niva sur le territoire russe.

La présence du constructeur automobile américain en Russie se montrait fragile depuis plusieurs années, les responsables de GM suggérant pour la première fois en 2015 qu'ils pourraient se retirer du pays.

Lors de son ouverture, il y a près de deux décennies, la Russie était en pleine transformation après la chute de l'Union soviétique. Le pays est alors devenu l'un des marchés automobiles à la croissance la plus rapide d'Europe, avec une population de près de 150 millions de personnes, dont beaucoup cherchaient désespérément à acheter des automobiles qui étaient largement hors de portée des citoyens moyens sous l'URSS.

Mais après avoir explosé au cours des premières années du nouveau millénaire, la demande russe a commencé à chuter brutalement, impactée d'abord par la récession mondiale, puis par les sanctions occidentales imposées à la Russie.

Depuis qu'elle a pris les rênes en tant que DG de GM en 2014, Mary Barra a rompu avec la longue stratégie du groupe automobile consistant à se positionner comme le plus grand constructeur automobile au monde, même si cela impliquait de maintenir des opérations déficitaires qui montraient peu de chance d'un revirement.

Sources : Reuters, GM

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General Motors a suspendu toutes les exportations de véhicules vers la Russie alors que l'invasion de l'Ukraine par l’armée russe se poursuit.

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