Il ne rit plus du tout le sieur Sergio Marchionne. Les négociations traînent en longueur, n'avancent pas la faute aux syndicats qui n'acceptent pas sans sourciller les demandes répétées de monsieur Fiat. Alors forcément il s'agace. Après avoir mis la pression sur les syndicats, Sergio Marchionne passe la vitesse supérieure. En résumé ? Ou les propositions de l'équipe dirigeante sont acceptées dans leurs très, très, grandes lignes par les syndicats ou alors il se pourrait que ce soit un feu rouge définitif pour l'usine de Pomigliano d'Arco. Quant aux discussions, qu'on imagine volontiers animées, elle viennent de reprendre (ou d'ici très peu de temps).

C'est en marge d'un évènement sur une île de la lagune de Venise que Sergio Marchionne s'est laissé aller à la confidence. Enfin, confidence est un bien grand mot, vu qu'il savait pertinemment que ces propos allaient être repris.

Plutôt dirons nous donc que Sergio Marchionne a profité de ce dialogue avec les journalistes pour faire passer le message alors que les négociations sont en cours à Rome quant à la flexibilité au sein de l'usine de Pomigliano d'Arco appelée à produire la Panda. "Je ne vois pas ce que je pourrais faire avec un site comme celui-là. Il n'y a rien d'autre à faire là-bas", a-t-il répondu à un journaliste qui lui demandait si l'avenir pur du site pouvait être remis en question en cas d'échec des négociations.

Sergio Marchionne rappelle plus simplement ce qu'il déclarait récemment : "Nous espérons trouver un accord mais tout le monde doit faire des efforts, nos demandes ne sont pas extraordinaires. Si on trouve un accord, la production démarrera en 2011, sinon nous irons la faire ailleurs". A bon entendeur... Après Termini Imerese, Pomigliano d'Arco ?

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Source : AFP.