La première chose que l'on voit sur cette MCL35, c'est la couleur. On conserve le orange papaya avec le noir et le bleu, mais désormais la peinture est matte comme chez Red Bull ou Ferrari. On descelle moins facilement les volumes et c'est sans doute l'un des effets recherchés. Cela n'empêche quand même pas de voir que les pontons ont été redessinés (réarrangement des radiateurs) et sont plus étroits qu'en 2019 (flèches 9 et 14).

A l'avant, le museau "rétro-pédale". En effet, contrairement aux monoplaces déjà présentées, pas de prises d'air mais un "nez" largement ouvert. C'est un retour à la saison 2018. Les attaches de l'aileron, très larges, sont tout de même conservées. McLaren conserve également son museau fin ce qui occasion un rétrécissement au niveau des suspensions avant (flèche 3 qui montre également les caméras avant et leur support, conservé). La "cape" (flèche 7) est conservée et allongée visiblement. On notera aussi un creux au niveau des suspensions avant (flèche 6).

Galerie McLaren MCL35

La mode des rétroviseurs carénés passe aussi par Woking (flèche 2). Quant à l'entrée d'air supérieure, elle est énorme (flèches 1, 5 et 12). Positionnée plus en arrière que sur la MCL34, elle est aussi en biais et possède une entrée basse, juste au-dessus de la tête du pilote. On notera aussi les séparateurs apparents dans cette grosse entrée d'air. Cela crée différents conduits forcés qui alimentent en air frais différents composants de l'unité de puissance Renault.

Les "barge boards" sont de la dentelle, comme chez les petits copains. McLaren fait évoluer son concept là aussi sans le révolutionner (flèches 8 et 15). Enfin, flèche 11, on peut apercevoir le travail sur les entourages carbone des suspensions. Ces entourages n'ont pas de rôle dans la suspension mais sont dessinés pour influer sur l'aérodynamique de la voiture.

Pour rappel, la McLaren MCL35 sera aux mains de Carlos Sainz et de Lando Noris. Les combinaisons sont un peu plus tristes que celles de l'an passé avec la grande partie orange papaya qui disparaît au profit de fines rayures.