Essai Nissan Murano : Versailles ou l'Amérique ? (2/3)
par Nicolas Meunier

Essai Nissan Murano : Versailles ou l'Amérique ? (2/3)

A l’intérieur, le Murano ne laisse planer aucun doute quant au marché pour lequel il est destiné. C’est l’Amérique…

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Espace, colonne de direction et siège qui se reculent pour faciliter l’entrée et la sortie… Même le design est bien différent d’un modèle européen, avec notamment une console centrale qui déroute et dénote un peu. Cependant, la finition est excellente et les matériaux choisis avec goût. Hormis le plastique façon alu qui habille la console centrale. Pour le reste, on se sent bien à bord de ce Murano et on apprécie particulièrement la très jolie console qui avance entre les sièges pour présenter le sélecteur de boîte auto.

Dans l’environnement du conducteur, on reconnait nombre d’éléments provenant d’autres modèles Nissan ou Infiniti. En particulier les GPS, la commande de radio et celle de climatisation (il est d’ailleurs facile de confondre les deux). Tout cela de série, bien sûr. C’est là un des avantages du Murano, un équipement des plus riches, comprenant notamment caméra de recul, caméra sous le rétroviseur avant pour aider à manœuvrer dans un parking un peu serré, sièges en cuir, chauffants (à l’avant comme à l’arrière) et réglables électriquement, démarrage sans clé, rétroviseur intérieur électrochrome, projecteurs au xénon… Il ne manque rien ou presque à l’appel.

Passons maintenant à l’aspect familial de ce Murano. Un modèle d’un tel volume est en effet susceptible de remplacer un grand monospace. Aux places arrière, cette Nissan tient fièrement son rang, avec une habitabilité et un confort de premier ordre. Espace aux jambes et dossiers réglables en inclinaison choient les passagers. Ne manquerait plus qu’une clim tri ou quadrizone pour se croire dans une limousine.

Reste le coffre, et c’est là que le bât blesse. Son seuil est haut, la tablette basse et il s’avère peu profond. Son volume de 402l est inférieur à celui d’un Scénic court. On attendait bien mieux d’un modèle si volumineux extérieurement. Pour se faire pardonner, il est extrêmement facile de rabattre les dossiers des sièges arrière, à l’aide d’une simple manette située dans le coffre, comme sur une Laguna Estate. Pratique à défaut d’être logeable, donc.

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A l’intérieur, le Murano ne laisse planer aucun doute quant au marché pour lequel il est destiné. C’est l’Amérique…

Nicolas Meunier
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