Dossier Opel : l'UE en tenue d'arbitre
par La rédaction

Dossier Opel : l'UE en tenue d'arbitre

Les pays européens concernés par la restructuration d'garantir le maximum d'emplois sur son sol. Toujours dans cette démarche de non course aux subventions, alors que tous les détails englobant le plan de restructuration d'Opel/Vauxhall restent à être clairement détaillé, la Commission européenne jouera le rôle d'arbitre. Dans les faits ? Elle devrait valider le plan général avant les diverses attributions d'aides publiques financières.

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Les pays européens concernés par la restructuration d'Opel ont récemment passé un accord moral assurant que l'un ou l'autre n'allait pas naviguer en solo pour notamment garantir le maximum d'emplois sur son sol. Toujours dans cette démarche de non course aux subventions, alors que tous les détails englobant le plan de restructuration d'Opel/Vauxhall restent à être clairement détaillé, la Commission européenne jouera le rôle d'arbitre. Dans les faits ? Elle devrait valider le plan général avant les diverses attributions d'aides publiques financières.

"Nous nous sommes mis d'accord pour qu'avant que les pays prennent quelque décision que ce soit, la Commission évalue le plan de restructuration", a déclaré, au terme d'une réunion de travail, le commissaire à l'Industrie Günter Verheugen.

Cette annonce a été faite à la clôture d'une réunion regroupant les ministres européens concernés, Nick Reilly (le désormais nouveau patron de GM Europe) mais également Neelie Kroes, commissaire européenne à la Concurrence. Selon Günter Verheugen, cette validation préalable est clairement "l'unique possibilité de s'assurer que GM parle avec tous les pays sur la base du même plan, et que ce plan ne change pas selon les promesses qui sont faites ici ou là".

En effet malgré les déclarations de bonnes intentions des différents pays, nombre d'entre eux ont évidemment continué à entretenir des dialogues privés avec GM. Nombre de représentants européens pointent du doigt le manque de visibilité à long terme concernant l'avenir d'Opel.

Pas donc de quoi les inciter à soutenir ce plan à hauteur de 2,7 milliards d'euros selon les calculs de GM (le constructeur dispose de 600 millions d'euros et chiffre son plan à 3,3 milliards d'euros). Une fois obtenue l'approbation de la Commission, les pays européens auront donc le choix de s'impliquer financièrement, ou pas.

A lire également. Le dossier Opel divise l'Allemagne, Emploi Opel : des chiffres complémentaires et GM va faire payer cher à l'Europe la restructuration d'Opel.

Source : Automotive News.

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Les pays européens concernés par la restructuration d'garantir le maximum d'emplois sur son sol. Toujours dans cette démarche de non course aux subventions, alors que tous les détails englobant le plan de restructuration d'Opel/Vauxhall restent à être clairement détaillé, la Commission européenne jouera le rôle d'arbitre. Dans les faits ? Elle devrait valider le plan général avant les diverses attributions d'aides publiques financières.

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