Renault rejoindrait
par Thibaut Emme

Renault rejoindrait "l'alliance des batteries électriques"

Le fameux "Airbus des batteries" recevrait un renfort de poids avec la participation du Groupe Renault. C'est une information Europe 1.

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Le plan de soutien au secteur automobile doit être présenté demain mardi 26 mai 2020 par le Président Emmanuel Macron. Selon la radio périphérique bleue, dans ce cadre, Renault aurait accepté de rejoindre l'alliance européenne dans les batteries électriques. Ce serait une condition sine qua non pour obtenir la garantie d'Etat pour un prêt de 5 milliards d'euros.

Selon des informations off, le Ministre Bruno Le Maire se serait montré clair et direct. En public, il avait déjà annoncé que la garantie n'était pas encore octroyée, laissant entendre que Renault devrait donner des contreparties en matière d'emplois sur le sol français.

L'Airbus des batteries c'est quoi ?

Pour faire face à la mainmise de la Chine sur le lithium et les batteries lithium-ion, l'Europe des constructeurs automobile a décidé de se fédérer pour créer un consortium et ainsi lutter de façon plus équilibrée que chacun dans son coin. Le groupe PSA et Total (via SAFT) ont déjà annoncé leur participation. Cependant, Renault se faisait désirer, préférant jouer plus "personnel".

Cette alliance doit permettre de sécuriser l'approvisionnement en matière première (le lithium mais également les métaux qui entrent dans la composition des cellules électriques). Cela doit également permettre de financer la recherche et développement pour faire avancer les technologies li-ion et les prochaines générations d'accumulateurs.

Pour autant, Renault considérait jusqu'à présent qu'avoir les mêmes batteries que ses concurrents directs (dont le groupe PSA) n'était pas du tout un avantage. Avoir sa propre filière permettait ainsi de contracter avec la meilleure technologie du moment.

Le véhicule électrique pour sauver l'industrie automobile en France ?

Visiblement, Bercy a su trouver les arguments pour tordre le bras (on dit convaincre) du Groupe Renault pour rejoindre cette nouvelle alliance des batteries électriques. En revanche, il se pourrait que Renault ne rejoigne que financièrement l'aventure, préférant rester libre de ses choix techniques.

La France essaie, de même que l'Allemagne, de récupérer la plus grosse partie des emplois qui pourraient être créés par cette alliance. La réorganisation de Renault, qui doit être annoncé le 29 mai, pourrait donc faire la part belle à l'électrique, s'appuyant sur de nouvelles mesures étatiques de soutien à cette énergie.

Certains estiment que la filière du véhicule électrique pourrait permettre de sauvegarder au maximum l'emploi industriel automobile en France. Certaines usines se spécialiseraient alors dans le VE, et uniquement le VE. Pour donner un coup de pouce, l'Etat (et même l'Europe) envisagerait carrément une exonération de TVA pour les véhicules électriques. Chez nous, cela pourrait se faire en contrepartie d'un assemblage "made in France".

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Pour résumer

Le fameux "Airbus des batteries" recevrait un renfort de poids avec la participation du Groupe Renault. C'est une information Europe 1.

Thibaut Emme
Rédacteur
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