Rien à changer ou presque pour Ferrari ! Les commandes du constructeur sont mêmes au plus haut, a indiqué jeudi le patron de la célèbre marque, Louis Camilleri. Et ce, malgré la crise du coronavirus. Voire même, qui sait ? ... grâce à la pandémie ?
Les cinq nouveaux modèles présentés par Ferrari en 2019 "ont reçu une réponse enthousiaste du marché" et "soutiennent notre portefeuille de commandes pour 2020, qui reste plus fort que jamais", a déclaré Louis Camilleri, lors de l'assemblée générale des actionnaires à Amsterdam.
"Personne ne sait quand il y aura la fin" de la situation d'urgence liée au coronavirus, "mais l'important est d'être prêts et Ferrari est prêt pour la reprise" de la production, a ajouté le patron du constructeur. Affirmant que les « résultats record de 2019 » mettaient le groupe « en position pour affronter le futur".
Le 4 mai sera un jour important pour Ferrari. Date à laquelle publiera ses résultats trimestriels … mais également jour d’une potentielle reprise de la production sur le site de Maranello (région d'Emilie-Romagne), sous réserve de l’accord des autorités italiennes.
Le président de Ferrari, John Elkann, héritier de la famille Agnelli, a quant à lui souligné que la priorité du groupe était la sécurité du personnel. En lien avec la région, les syndicats et des experts et scientifiques, le constructeur a défini un plan baptisé "Back on Track" (De retour sur les rails), en vue de rendre possible une réouverture graduelle et en sécurité du site de Maranello.
Si les commandes de Ferrari sont au plus haut, la marque n’est pas seule à afficher de bons résultats commerciaux en cette période de crise sanitaire. Pour sa réouverture en Chine, une boutique Hermès a même battu ses records de vente de manière impressionnante. Samedi 10 avril, alors que la boutique Hermès de Guangzhou accueillait ses clients pour la première fois depuis plus de deux mois, le magasin a enregistré son record de vente en une seule journée. Selon « Women's Wear Daily », 2,7 millions de dollars de chiffre d’affaires ont été enregistrés. Du jamais vu pour une boutique en Chine.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet attrait pour les produits de luxe. Parmi les explications possibles figure notamment le fait que la peur du lendemain pousse les acheteurs à ne pas remettre à plus tard leurs achats, voire même à dépenser pour se prouver qu’ils sont bien vivants. On observe d’ailleurs le même type de phénomène après une importante catastrophe.
Autre élément notable, bien réel, mais dont peu de personnes osent parler en dehors des économistes. Ceux qui bénéficient d’un salaire confortable et non rogné par du chômage partiel – ceux qui peuvent encore travailler par télé travail se situant dans la fourchette haute des rémunérations - voient leurs revenus inchangés ou presque …. alors que leurs dépenses diminuent, le confinement réduisant l’offre. De quoi sacrément épargner ou générer un important potentiel d’achat. L’occasion de s’offrir une Ferrari ?
Dans le même ordre d’idée, notons que les gros budgets que représentent les dépenses de loisirs, comme des séjours aux 4 coins du globe, de couteux billets d’avions, des frais d’hôtels et de repas somptueux … sont réduits à néant à l’heure actuelle. Ceux adeptes d’un tel style de consommation pouvant alors se rabattre sur les voitures de luxe
Et puis, enfin, Ferrari sera toujours Ferrari …
Sources : Ferrari, AFP
Rien à changer ou presque pour Ferrari ! Les commandes du constructeur sont mêmes au plus haut, a indiqué jeudi le patron de la célèbre marque, Louis Camilleri. Et ce, malgré la crise du coronavirus. Voire même, qui sait ? ... grâce à la pandémie ?
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