Le moteur était commercialisé sous différentes appellations : Multijet par Fiat, DDiS par Maruti Suzuki, Smartech par Chevrolet, Quadrajet par Tata et CRDi4 par Premier, qui l'a utilisé sur son SUV compact Rio. L'usine avait été créée en 2005 en joint-venture avec Tata Motors.

Cette décision est liée à l'entrée en vigueur des normes d'émissions BS6 pour le printemps 2020, Fiat n'ayant pas l'intention de procéder à de coûteuses mises à jour du moteur aux nouvelles normes. De plus, Maruti Suzuki et Tata Motors ont décidé d'adopter de nouveaux moteurs diesel pour leur gamme de voitures sur le marché indien. La dépendance de Suzuki à l'égard du Multijet 1.3 de FCA a diminué avec l'introduction du moteur diesel de 1,5 litre développé en interne, lancé sur les modèles Ertiga et Ciaz. En 2016, Tata Motors a développé sa propre gamme de groupes motopropulseurs diesel allant de 1,05 à 1,5 litres utilisés sur les modèles Tiago, Tigor et Nexon.

Et n’oublions pas aussi une autre raison, motivée par la réalité marketing : Avec une gamme composée essentiellement de la berline tricorps Linéa et de l’antédiluvienne Grande Punto, Fiat fait « peanuts » sur ce marché qui a pourtant été investi dès les années 60, avec…313 ventes cumulées. Certes, le marché indien a connu un gros coup d'arrêt lié à sa conjoncture économique et au chamboulement des nouvelles normes, mais les résultats font de Fiat un simple figurant. La marque italienne se retire progressivement sur la pointe des pieds et Jeep va reprendre le flambeau. Comme un air de déjà vu…

Notre avis, par le blogauto.com

Le repli de Fiat sur de nombreux marchés a de quoi inquiéter, alors que sa présence internationale et sa capacité à nouer des coopérations étrangères, même à une époque où les frontières et les échanges économiques étaient bien plus compliqués, en faisait sa force.

Source : FCA