Ford Blanquefort : Le Maire ne lâche rien
par Elisabeth Studer

Ford Blanquefort : Le Maire ne lâche rien

Les discussions continuent avec Ford pour tenter d'éviter une fermeture du site de Blanquefort.

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Les discussions continuent avec Ford pour tenter d'éviter une fermeture du site de Blanquefort.

C'est en effet le message que Bruno Le Maire, ministre de l'économie a tenu à faire passer dimanche lors de l'émission Le Grand Rendez-vous organisée par la radio Europe 1, la chaîne CNews et le quotidien Les Echos. Il a par ailleurs indiqué que l'Etat demeurait prêt à racheter provisoirement la structure pour la revendre par la suite au repreneur Punch.

Une fermeture injustifiée selon Le Maire

"Rien ne justifie la fermeture de l'usine", a déclaré Bruno Le Maire dimanche. Ajoutant qu'il était en discussion avec le président de Ford pour les convaincre que tant le constructeur, l'industrie automobile que le site de Blanquefort avaient intérêt à ce que le site soit maintenu. "Les contacts sont repris, la discussion se poursuit et je ne lâche rien", a-t-il le ministre.

Le Maire en faveur d'une reprise par Punch

Interrogé à propos du refus persistant de Ford de vendre le site au Franco-belge Punch Powerglide, le ministre a rappelé  l'existence d'une offre de reprise, qu'il considère comme "solide industriellement".  Précisant qu'elle avait été acceptée par les salariés, bien que cela induise "des conditions de travail plus difficiles, la suppression de RTT, des heures de travail plus longues, une rémunération gelée pendant un certain nombre d'années".

"J'aimerais  qu'il "y ait une reprise par Punch" Powerglide, a tenu à souligner M. Le Maire.

Blanquefort ne veut pas avoir le même destin que Sarrelouis en Allemagne

"Nous pouvons sauver cette usine, je ne baisse pas les bras", a indiqué par ailleurs Bruno Le Maire, en soulignant que ce n'est pas parce que Ford veut partir de France, "comme il veut aussi le faire d'Allemagne où ils ont annoncé des décisions similaires pour le site de Sarrelouis où 1.600 salariés sont concernés", que le site doit fermer.

Le Maire demeure en faveur d'une nationalisation temporaire

Le ministre n'a pas non plus exclu une nationalisation temporaire et que l'Etat fasse la "jonction entre Ford et Punch ». Précisant même : "s'il faut que l'Etat fasse la transition, rachète le site pour le revendre à Punch, cela ne me pose aucune difficulté, pour moi y a que le résultat qui compte".

Bruno Le Maire a justifié l'interventionnisme du gouvernement, en arguant que le rôle de l'Etat était de protéger « quand certains abusent, quand certaines entreprises se comportent mal".

Il a par ailleurs déclaré garder l'espoir qu'une solution industrielle soit trouvée pour le site. Pour lui « le jour où une usine ferme, généralement elle ne rouvre pas et derrière cela signifie plus de souffrance pour les salariés et moins de prospérité pour les Français".

Elisabeth Studer avec AFP

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Les discussions continuent avec Ford pour tenter d'éviter une fermeture du site de Blanquefort.

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