Nous nous sommes rendus sur le petit circuit Parcmotor dans l’arrière-pays catalan pour éprouver la nouvelle Yaris GRMN. Sous un ciel clair, et sur un bitume parfaitement sec, nous pouvions ainsi la repousser dans ses derniers retranchements sans crainte. Des conditions idéales pour la découvrir sous un autre jour après les routes du Monte-Carlo.
Un circuit pour s’amuser sans crainte !
En arrivant sur notre terrain de jeu, un sourire traverse déjà notre visage. Tout d’abord, on prend toujours plaisir à tourner sur ce type d’enceinte. Ensuite sur le parcours qui nous a menés jusqu’à destination, on a déjà pris beaucoup de plaisir. Dès lors, on s’attend à encore plus s’éclater ici.
Histoire d’agrémenter les choses, Toyota a monté sur notre voiture des pneumatiques spécifiques. Des semi-slick censés améliorer le grip de notre monture. Évidemment, on apprécie particulièrement l’attention. Certes, ceux qui l’amèneront sur circuit n’auront pas forcément les moyens de l’en équiper…
Une première reconnaissance…
En s’alignant pour notre première session de tours dédiés à la reconnaissance de la piste, on peste contre la position de conduite. Malheureusement Toyota n’a pas pu faire les modifications nécessaires pour l’améliorer. Cela aurait entrainer un nouveau processus d’homologation dans certains domaines, comme les chocs latéraux par exemple.
Cela nous inquiète un peu, car le maintien des sièges plutôt imparfait pourrait poser problème au moment de la pousser dans ses retranchements. Cependant, on saura très bien s’en accommoder. Notre pilote poisson-pilote au volant d’une GT86 roule volontairement lentement. On peut alors bien reconnaître les points de corde, et les endroits où on se voit déjà chercher quelques limites.
Voiture OK. C’est parti !
On revient aux stands, on laisse les équipes techniques contrôler l’état des gommes. Nous-mêmes, nous nous reconcentrons un peu, pour se mettre dans les meilleures conditions. Tout d’abord pour ne pas inutilement froisser notre égo, et éviter également de subir les foudres de Toyota si jamais…
Malgré ses 217 chevaux qui nous semblaient amplement suffisant sur les petites routes de Catalogne, sur circuit cela nous paraît juste. Il s’agit plus là de gourmandise qu’autre chose, car la concurrence n’apparaît pas plus impressionnante ou à peine. Votre serviteur adepte des (bonnes !) boites automatiques, redécouvre l’intérêt d’une boite manuelle quand il s’agit d’aller vite.
Une boite de vitesses perfectible
Sauf qu’elle manque cruellement de précision. Cela fait partie des points noirs qui nous agacent. 3ème ou 1ère, rétrograder un 4ème au lieu de la seconde, voilà des scènes qui ont ponctué nos runs. En fait, il s’agit surtout d’un coup de main à prendre, et une fois qu’on l’a intégré, on fait avec. On regrette aussi la position de la pédale d’accélérateur qui empêche le talon-pointe. Dommage…
Dans les larges courbes, la voiture se cale tranquillement sur ses appuis extérieurs. Il nous reste alors à faire parler la puissance et on se dirige vers la ligne droite suivante. Il faut avoir un peu de cœur pour s’y lancer en gardant une bonne vitesse d’entrée, mais les gommes bien collantes nous mettent facilement en confiance.
Des freins performants
Évidemment on aimerait un amortissement plus rigoureux, avec plus de raideur mais elle ne se comporte pas si mal. Les freins ne nous ont jamais lâchés, et aucun mouvement de caisse parasite nous donne le sentiment d’être en danger. Tant mieux, car le circuit impose trois gros virages en 4 virages.
La Yaris GRMN se distingue encore plus dans les virages lents. Avec ce bon freinage, on peut retarder l’écrasement de la pédale du milieu au maximum. On plonge en un coup de volant à la corde, puis l’autobloquant à l’accélération fait son office en nous aidant à s’extirper de la meilleure façon possible. Là encore, la motricité bien aidée par les gommes spéciales facilite la manœuvre.
Déjà toutes vendues, et c’est dommage…
Oui, la Yaris GRMN est imparfaite, ce qui lui confère un certain caractère. Avec une fiche tarifaire démarrant à moins de 31 000 €, il semble déjà un peu compliqué de tenir la concurrence. Le malus de 6 300 € achève tout espoir d’hésiter pour les portefeuilles frileux. Mais croyez-nous, cette Yaris GRMN s’avère très attachante. Elle n’est plus disponible, mais Toyota peut tout de même vous mettre sur liste d’attente, au cas où…
+ | ON AIME |
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– | ON AIME MOINS |
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24 Commentaires sur "Essai Toyota Yaris GRMN sur circuit"
Cet essai ne m’a pas convaincu. Si on veut rester chez Toyota, la GT86 me paraît plus attirante même si elle est un poil moins puissante (la question ne se pose plus puisque tous les exemplaires de cette Yaris ont été vendus).
Avec le malus, c’est une voiture qui vous revient à plus de 37 000 €. Il y a mieux pour moins cher chez les concurrents (Ford, Seat, Peugeot, Renault…).
Ouaip, autant prendre une 308 gti / i30N / focus ST
Surtout que comme souvent avec les japonaises, le look faut aimer
En même temps, la Yaris est plus petite que les 308/Focus etc. 🙂
C’est plutôt face à la Fiesta, Clio, 208 qu’il faut la comparer.
Et là on voit que la puissance est déjà plus « dans la norme ».
A noter que nous avions pu essayer la Yaris « Germaine » sur la route :
https://www.leblogauto.com/2018/01/toyota-yaris-grmn-authentiquement-sportive.html
de toutes façon les 208 fiesta et clio sont nettement plus homogenes que cette yaris qui en plus est d’une laideur absolue
oui, à comparer avec la copper Works (traction compresseur) –
Un beau circuit, des bonnes gommes : Un minimum de moteur et même une auto « moyenne » extasie, je dirai son conducteur du moment.
l’atout de la yaris est de ne pas avoir pris d’embonpoint ! Démarche commerciale pour la marque. La gt86 étant d’emblée plus typée sportive de par sa plateforme.
Très comparable à la Peugeot 208 GTI en terme de poids et de puissance, la Yaris se monnaye 7000 € plus cher à cause de son malus.
La GT86 est également victime de son malus exhorbitant.
Quelle voiture ne serais ce un peu puissance n est pas victime de cette abération de malus.
http://www.feline208.net/dossiers/peugeot-208-gti/
l’ancienne GTI « normale »
http://www.automobile-sportive.com/guide/peugeot/208gtibypsp.php
puis la version GTI by Peugeot Sport
barème de malus
https://www.cartegrise.com/blog/2017/09/bonus-malus-ecologique-co2-en-2018-le-nouveau-bareme-vient-de-tomber
étonnant, non?
Pas très représentatif du marché en général de la sportive…
ce serait quoi le marché général de la sportive….
Cherche un peu… Regarde les modèles sportifs des différentes marques…
bien sûr voyons
rien de mieux à dire « cherche un peu » lorsqu’on n’a pas de quoi dire…
un brin de syndrome SAM?
Si tu veux pas faire l’effort de voir les sportives proposées par les différentes marques automobiles, je ne peux rien pour toi…
contre SGL, tu n’arrêtais pas de dire « mais SGL, on n’arrête pas de te montrer les sources d’info… »
je constate encore une fois que dans ce « on », tu n’y es pas
je constate encore une fois de plus, tu parles beaucoup dans le vide, sans une argumentation solide pouvant couper court à toute ambiguité
mais ce n’est pas grave, art. On a l’habitude avec toi…
Je ne veux plus faire l’effort avec toi en effet wizz car tu ne cherches que la merde dans tes propos aux autres.
« On regrette aussi la position de la pédale d’accélérateur qui empêche le talon-pointe. »
C’est bizarre, j’ai déjà lu ça sur un autre essai mais j’ai vu une vidéo avec quelqu’un qui fait un talon pointe. On dirait que c’est comme la position de conduite qui ne semble pas adapté aux grands mais ça ne gène pas tout le monde.
https://www.dailymotion.com/video/x6dcsw7
à 1 min 30 le talon pointe. ^^
Effectivement, je me disait bien que c’était possible.
P’tet que l’auteur de l’article ne sait pas faire la chose … tout simplement.
Les « sans dents » ne peuvent même plus s’acheter de voitures sympas avec ce p….. de malus (taxes).
En Marche la fracture sociale…..
sauf qu’il n’y a jamais eu de « sans dents » !
Corrige moi si je me trompe mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de « sans dents » qui puissent mettre 31 000€ dans une voiture neuve, malus ou pas malus ça ne changera pas grand chose pour eux.
selon ccfa, le segment inférieur et économique représentait 52% des ventes en France (C1, C3, Corsa, Polo, Clio, Twingo, Sandero, Duster, Berlingo….), des véhicules ne dépassant pas 20000€ en général (sauf leur version ultime, genre sportive, genre Clio RS…)
seuls 2 pays faisaient moins bien: l’Italie (62%) et la Grèce (59%)
alors le seuil de 31000€, c’est loin pour la majorité des gens…
Je sais bien que c’est loin pour la majorité des gens, mais c’est pourtant le prix de la voiture en essai dans cet article, et de la façon dont est formulé le commentaire d’AXSPORT, il parle de cette voiture et pas de citadines à moins de 20 000 qui ne sont que très peu malusées.