Marchionne dément avoir reçu une offre pour FCA
par Elisabeth Studer

Marchionne dément avoir reçu une offre pour FCA

Déclarations et rumeurs se suivent et ne se ressemblent pas autour du dossier FCA, voire même se contredisent. Alors que le groupe chinois Great Wall a récemment manifesté son intérêt pour une partie du groupe, son patron, Sergio Marchionne, a assuré samedi que le constructeur n'avait reçu "aucune offre". Une déclaration faite aux journalistes en marge des essais du Grand Prix de Formule 1 de Monza.

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Pas d'offre pour FCA, aucune approche d'un quelconque candidat

"FCA n'a aucune offre sur la table et n'a été approché par personne", a déclaré tout net Sergio Marchionne. "Nous l'avons dit clairement et publiquement dans un communiqué de presse et nous le confirmons", a martelé le dirigeant.

Alors que les uns après les autres les groupes automobiles chinois ont nié ces derniers jours avoir l’intention de racheter FCA,  répondant ainsi aux rumeurs de presse laissant entendre que des constructeurs chinois de l'Empire du Milieu étaient intéressés par un rachat, le chinois  Great Wall Motor avait affirmé  avoir des vues sur Fiat-Chrysler Automobiles. Il avait par la suite demandé la suspension de son titre sur les Bourses de Hong Kong et de Shanghai, le temps de "clarifier" la situation. Great Wall avait assuré en suivant dans un communiqué n'avoir "pas contacté les dirigeants de FCA ni engagé de négociations avec eux".

Automotive News avait auparavant fait état d'une offre d'acquisition transmise par un groupe automobile chinois "bien connu", sans toutefois le  nommer.

« Nous sommes assurément intéressés pour réaliser une acquisition » liée à FCA même si, pour l’heure, « cela reste une intention », avait déclaré une porte-parole de Great Wall Motor. Sans toutefois qu’aucune offre formelle n’ait été déposée. Elle a toutefois tenu à souligner que Fiat-Chrysler Automobiles allait agir « de façon sérieuse » en vue de concrétiser cette « intention de rachat ». Mais elle n’avait pas souhaité préciser s’il s’agirait d’une vente partielle ou globale du groupe FCA.

Automotive News avait alors laissé entendre  quant à  lui que Great Wall ne serait intéressé que par la marque Jeep. Le journal ajoutait par ailleurs que Wang Fengying, qui dirige l’entreprise était «  en contact » avec Fiat-Chrysler pour « entamer des négociations » à ce sujet.

Reste que de son côté, FCA avait affirmé en suivant dans un communiqué n’avoir « pas été approché par Great Wall Motor au sujet de la marque Jeep ou de toute autre affaire ». Les rumeurs avaient été d'autant plus fortes que le groupe automobile pourrait néanmoins trouver intérêt à cette transaction qui lui permettrait de se refaire une santé après l’effritement de ses ventes aux Etats-Unis. Un rachat chinois pourrait permettre à FCA de sauver ses marques Chrysler, Dodge et Fiat tout en lui offrant de bien précieux subsides nécessaires à ses activités de recherche et de développement.

Rumeurs de vente à la découpe

De nouvelles rumeurs  d'une éventuelle vente à la découpe avaient également fait leur apparition. Bloomberg laissait ainsi entendre récemment que FCA envisagerait d’externaliser Alfa Romeo, Maserati et Magneti Marelli. Une opération de même type avait déjà été menée pour Ferrari fin 2015, et en 2011 pour les activités de véhicules industriels, devenues CNH.

La restructuration donnerait naissance à une entité commune regroupant les deux marques de haut de gamme, et à une autre englobant l’équipementier et Teksid et Comau. Ce qui représente une bonne partie de la valeur du groupe. Alfa / Maserati représenterait en effet environ 7 milliards, et la division équipements 5 milliards.

Or, un des intérêts d'un telle opération serait de mettre ces deux entités hors du périmètre de négociation avec tout acheteur, tout en diminuant la note pour un éventuel acquéreur. De quoi relancer les rumeurs …

Sources : AFP, Automotive News, Bloomberg

Crédit Photo : FCA

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Pour résumer

Déclarations et rumeurs se suivent et ne se ressemblent pas autour du dossier FCA, voire même se contredisent. Alors que le groupe chinois Great Wall a récemment manifesté son intérêt pour une partie du groupe, son patron, Sergio Marchionne, a assuré samedi que le constructeur n'avait reçu "aucune offre". Une déclaration faite aux journalistes en marge des essais du Grand Prix de Formule 1 de Monza.

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