Uber licencie son ingénieur au centre du procès contre Waymo
par La rédaction

Uber licencie son ingénieur au centre du procès contre Waymo

Uber a licencié Anthony Levandowski, l’ingénieur au centre du procès qui oppose le service de VTC à Waymo dans le cadre d’une plainte déposée par ce dernier en février pour vol de documents confidentiels.

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Uber a licencié Anthony Levandowski, l’ingénieur au centre du procès qui oppose le service de VTC à Waymo dans le cadre d’une plainte déposée par ce dernier en février pour vol de documents confidentiels.

C’est le refus d’Anthony Levandowski de coopérer avec l’équipe juridique d’Uber qui aurait conduit à son licenciement selon un courriel interne rapporté par le quotidien américain, le New York Times, et confirmé depuis par Uber. Le service de VTC demandait depuis des mois la coopération de Levandowski pour préparer sa défense contre les accusations de Waymo, mais l’ancien responsable de son projet de conduite autonome invoquait le cinquième amendement de la constitution américaine pour ne pas témoigner. Le cinquième amendement qui garantit la sécurité juridique empêche d’une part d’être jugé deux fois pour le même crime, et d’autre part qu’une personne ait à témoigner contre elle-même. Ce dernier cas serait invoqué par Anthony Levandowski qui craint d’être poursuivi pour des raisons criminelles.

Anthony Levandowski avait déjà été mis sur la touche fin avril lorsqu’Uber lui avait retiré la supervision programme de conduite autonome. Outre la perte de la direction du programme de conduite autonome, Anthony Levandowski ne pouvait plus participer au développement du LiDAR. Cette décision prise suite à la discussion entre PDG d’Uber, Travis Kalanick et Anthony Levandowski n’aura devancé que de quelques jours la décision du juge Alsup, en charge de la plainte déposée par Waymo à l’encontre d’Uber, d’interdire à Levandowski de travailler sur des projets liés aux capteurs LiDAR chez Uber et de remettre les fichiers volés le 31 mai au plus tard.

Uber avait alors écrit à Levandowski il y a quinze jours pour lui demander de remettre ses terminaux personnels et une déclaration écrite niant qu’il avait volé ces fichiers chez Google ou, que s’il les avait pris, de les remettre aux avocats du service de VTC. En cas de non-collaboration, il était menacé de licenciement.

Source : Uber, New York Times

Source photo : Uber

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