Les amendes massives payées par Volkswagen aux États-Unis et l’inculpation de six dirigeants dans le cadre du Dieselgate ont un effet positif sur l’attitude des constructeurs selon le responsable de la qualité de l’air au sein de l’EPA.

"Cela attire l’attention de tout le monde", a déclaré Christopher Grundler, le directeur du département du transport de la qualité de l’air à l’EPA, l’agence pour la protection de l’environnement aux États-Unis. Il a expliqué que le renforcement de la loi sur les émissions polluantes et la promesse d’amendes supérieures aux économies générées par la fraude étaient la clé dans chasse aux émissions polluantes.

"Sans la crainte de la responsabilité, nous savons que le résultat inévitable sera une course vers le bas au niveau que le manque de surveillance de l’EPA permettra", a ajouté Grundler. Le groupe Volkswagen devrait en effet avoir retenu la leçon après avoir accepté de payer un total de 22 milliards de dollars d’amendes.

L’EPA a aussi retenu la leçon du Dieselgate. L’agence doit en effet devenir moins prévisible dans ses tests d’homologation. L’agence pour la protection de l’environnement prévoit notamment de publier plus d’informations sur les tests menés. À l’avenir, l’EPA prévoit de publier les demandes de rappels et ainsi que les rapports des véhicules qui ont échoué à l’homologation. Enfin, l “EPA veut que les véhicules aient les mêmes taux d’émission en laboratoire et en conditions réelles.

Source : Wardsauto