Des Subaru plus chères à l'avenir
par La rédaction

Des Subaru plus chères à l'avenir

Dans un entretien avec le quotidien économique japonais Nihon Keizai, Yasuyuki Yoshinaga, le PDG de Fuji Heavy Industries, propriétaire de Subaru, a évoqué les futurs records commerciaux du petit constructeur japonais et les challenges qui l’attendent dans les prochaines années.

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Sur l’année fiscale 2014, le constructeur japonais avait vendu 527 000 véhicules aux États-Unis et 42 000 véhicules au Canada, un exploit pour la marque. L’année fiscale 2015 devrait permettre de battre ce record. Subaru devrait écouler près de 600 000 véhicules sur le marché nord-américain, dont 554 000 sur le seul marché US. Ces résultats commerciaux auraient dû être atteints en 2020. L’usine américaine, localisée à Lafayette dans l’Indiana, tourne à plein régime et devrait voir ses capacités de production annuelle augmenter de 200 000 à 394 000 véhicules d’ici la fin 2016. Boom commercial et augmentation des capacités de production auraient poussé plus d’un PDG à l’optimisme. Pas Yasuyuki.

Le PDG japonais sait que derrière ces chiffres encourageants se cache un avenir moins rose pour le petit constructeur qu’est Subaru. Avec une gamme concentrée sur le marché des crossovers et des berlines familiales à quatre roues motrices, le constructeur japonais a du pain sur la planche pour réduire la consommation et les émissions polluantes de ses modèles. Courant 2016, les moteurs à essence seront équipés de l’injection directe. D’ici 2020, s’ajouteront la désactivation des cylindres à charge partielle et la combustion en mélange pauvre. Enfin, une motorisation hybride rechargeable est en cours de conception pour être commercialisée en 2018 sur le marché californien.

Pour un petit constructeur comme Subaru, c’est un programme chargé qui l’a obligé à accroître ses dépenses en recherche et développement. Après une augmentation de 39 % l’an passé, celles-ci augmenteront à nouveau de 16 % cette année pour atteindre 700 Millions d’Euros. À l’instar de Mazda, Subaru ne peut pas compter sur les économies d’échelles pour amortir des coûts en recherche et développement toujours plus élevés. Si Subaru est prêt à en absorber une partie en réduisant un peu ses marges, le PDG annonce, à mots couverts, que le consommateur devra aussi y participer en acceptant de payer un peu plus cher pour continuer à rouler « différent ». À l’instar de Mazda, Subaru va devoir devenir un constructeur semi-premium, une alternative attractive aux allemands et aux généralistes, un peu comme les marques suédoises il y a 20 ans.

Source : Nihon Keizai

Crédit photo : Subaru

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Dans un entretien avec le quotidien économique japonais Nihon Keizai, Yasuyuki Yoshinaga, le PDG de Fuji Heavy Industries, propriétaire de Subaru, a évoqué les futurs records commerciaux du petit constructeur japonais et les challenges qui l’attendent dans les prochaines années.

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