L'autopartage n'est pas une solution universelle. C'est la conclusion à laquelle est arrivé Daimler, qui cesse après un an et demi son service Car2Go à Londres et Birmingham, n'ayant réussi à attirer que 10 000 clients sur la période.
L'autopartage n'est pas une solution universelle. C'est la conclusion à laquelle est arrivé Daimler, qui cesse après un an et demi son service Car2Go à Londres et Birmingham, n'ayant réussi à attirer que 10 000 clients sur la période.
C'est largement insuffisant pour rendre le service rentable, sachant que Car2Go compte jusqu'à présent 110 000 utilisateurs en Italie et 70 000 en Allemagne. En guise de justification, Daimler cite la structure administrative particulière de Londres, où il faut négocier séparément et laborieusement avec 32 arrondissements, et puis "la culture et la tradition très ancrée de la possession de voiture individuelle" des Britanniques. Excuse pratique ou réelle spécificité culturelle ? Il faut sans doute regarder également du côté du système particulièrement performant des taxis londoniens et du réseau de transports en commun, le tube et les fameux bus à impériale qui n'ont pas auprès des autochtones les mêmes stigmates que dans d'autres capitales.
La voie est libre pour d'autres courageux d'essayer de réussir là où Daimler et Europcar ont renoncé. Une incitation pour Autolib à traverser la Manche ?
Source : Daimler via Automotive News
Crédit image : Daimler
L'autopartage n'est pas une solution universelle. C'est la conclusion à laquelle est arrivé Daimler, qui cesse après un an et demi son service Car2Go à Londres et Birmingham, n'ayant réussi à attirer que 10 000 clients sur la période.
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