500 miles d'Indianapolis 2014 : Hunter-Reay d'un souffle
par Joest Jonathan Ouaknine

500 miles d'Indianapolis 2014 : Hunter-Reay d'un souffle

Le clan Andretti était maudit à Indianapolis. Depuis la victoire de Mario, en 1969, aucun Andretti et aucune voiture engagée par Andretti Autosport ne s'est imposée à "Indy". Au bout de 45 ans, Ryan Hunter-Reay vainc le signe indien et s'impose. D'un aileron, qui plus est. Son patron s'invite sur la photo-souvenir avec maman et leur chien !

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Le clan Andretti était maudit à Indianapolis. Depuis la victoire de Mario, en 1969, aucun Andretti et aucune voiture engagée par Andretti Autosport ne s'est imposée à "Indy". Au bout de 45 ans, Ryan Hunter-Reay vainc le signe indien et s'impose. D'un aileron, qui plus est. Son patron s'invite sur la photo-souvenir avec maman et leur chien !

US F2000

Petit détour par le Lucas Oil Raceway pour les "Night before the 500". Florian Latorre (Cape Motorsport) est l'un des hommes en forme de l'US F2000. Il le confirme en décrochant la pole.

Il n'y a qu'une seule course pour Indianapolis. Le Français garde l'avantage au départ. Il devance Austin Cindric (Pabst) et Jeroen Slaghekke (Belardi.) Aaron Telitz, parti 6e, est vite dans les roues de Slaghekke. Il passe et au 19e tour, le vice-champion de F1600 2013, double simultanément Latorre et Cindric. Ce dernier passe également le frenchie. En vue de l'arrivée, Victor Franzoni (Afterburner) déloge Latorre du podium.

Ainsi, Telitz s'offre sa première victoire en US F2000. Cindric, fils du N°2 de Penske, décroche son premier podium en automobile. Franzoni est 3e.

Bien qu'encore une fois transparent, RC Enerson (Team E) reste en tête à 150 points. Latorre est 2e à 141 points. Jake Eidson (Cape Motorsport) est 3e avec 129 points.

Pro Mazda

C'est le surprenant Garett Grist (Andretti) qui décroche la pole sur le Lucas Oil Raceway, devant son équipier Shelby Blackstock.

Au départ, Spencer Pigot (Juncos) se débarrasse de Blackstock. Le leader du championnat part ensuite chercher Grist. Blackstock, lui, perd du terrain. Nicolas Costa (qui vient d'être recruté par Pelfrey) et Scott Hargrove (Cape Motorsport.) Grist perd brièvement le contrôle, mais il arrive à se rattraper. Pigot revient dans ses rétros, mais l'assistance de sa direction le lâche. Hargrove est le plus en forme du peloton. Il déboite Costa et Pigot, passant 2e.

Ainsi, les Canadiens s'offrent un doublé avec Grist devant Hargrove. Pigot est 3e.

Au classement, l'avance de Pigot a fondu. Il reste en tête, à 180 points. Mais Hargrove est 2e à 177 points. Kyle Kaiser (Juncos) et Neil Alberico (Cape Motorsport) sont ex-æquo à 127 points.

Indy Lights

Retour sur le "vrai" speedway d'Indianapolis. L'actualité de l'Indy Lights, c'est la présentation de la monoplace 2015. Elle est signée Dallara, comme l'actuelle.

Le peloton grossit pour les "Freedom 100" avec les retours de Chase Austin (Belardi) et Kyle O'Gara (Sarah Fisher.) En revanche, Emerson Newton-John (Moore), lâché la veille des essais par son sponsor, est forfait.

Le réveil des "autres", face à la domination de Zach Veach (Andretti) et Gabby Chaves (Belardi) se confirme. Ainsi, c'est Luiz Razia (Sam Schmidt) qui remporte la pole. Les deux leaders du début de saison sont 4e et 5e sur la grille.

Razia conserve la tête. Derrière Matthew Brabham (Andretti) démarre comme un boulet de canon. 3e au départ, il oublie Razia quelques tours plus tard. Le peloton est chaud et Austin en fait les frais. L'intermittent du spectacle termine dans le mur avec un bras cassé. Drapeaux jaunes.

Au restart, rien ne va plus entre Brabham, Veach et Chaves. Ce dernier croit prendre les commandes, mais une erreur permet aux 2 autres de repasser. Le Colombien revient. 3 monoplaces se présentent devant le starter et d'après la photo finish, Chaves a gagné. Rappelons que l'an dernier, dans des conditions similaires, il avait fini 2e.

Cette année, Brabham est 2e et Veach, 3e.

Au classement, Chaves retrouve la tête, à 265 points. Veach est juste derrière, à 264 points. Razia est 3e à 257 points.

Indycar

Comme chaque année, il y a un trou entre les essais (où, rappelons-le, Ed Carpenter a décroché la pole) et la course. Mais, pas question de partir en vacances. Tout l'Indycar sillonne le pays pour promouvoir la discipline. Certains vont sur les plateaux de TV. Notre Sébastien Bourdais national (KV) a du animer un séminaire pour son sponsor, l'assureur Geico. Maserati USA se souvient qu'en 1939 Wilbur Shaw s'est imposé (sur une monoplace dérivée d'une voiture de Grand Prix.) 65 ans après, Johnny Rutherford effectue un tour sur l'anneau avec cette "Boyle Special".

Lorsque Dario Franchitti (qui pilote le pace-car) relâche le peloton, James Hinchcliffe (Andretti) est le premier leader. Carpenter reprend son bien peu après. Will Power (Penske) s'invite dans la lutte, qui devient donc un match à 3. La course est assez calme : il n'y a ni abandons, ni drapeaux jaunes. La seule activité de la tour de contrôle, c'est de distribuer les drapeaux noirs (synonyme de pénalité, outre-atlantique) aux pilotes roulant trop vite dans l'allée des stands. Les commissaires sont atteints de cartonite : Kurt Busch (Andretti), Martin Plowman (Foyt), Juan Pablo Montoya (Penske), Power et bien d'autres sont sanctionnés. Au 3/4 de la course, on a cette fois Ryan Hunter-Reay en tête, devant Helio Castroneves (Penske) et Marco Andretti (Andretti)... Mais Townsend Bell (KV), Carpenter et Hinchcliffe restent en embuscade. Scott Dixon (Ganassi), un temps en tête, est trahi par son embrayage. Josef Newgarden (Sarah Fisher) est ralenti par la monoplace meurtrie et Plowman ne peut l'éviter. Premier drapeaux jaunes.

Au restart, Bell, Carpenter et Hinchcliffe sont à 3 de front, derrière le leader Hunter-Reay. Il y a contact, le poleman touche Bell, puis tasse "Hinchtown" contre le mur. Nouveaux drapeaux jaunes.

Lorsque ça repart, Bell semble touché. 2e, il laisse filer Castroneves, Andretti et Carlos Muñoz (Andretti) le déposent. Puis Bell percute le mur (une conséquence de son précédent accrochage ?) Cette fois, le drapeau est rouge.

Ca reprend pour un ultime tour. Castroneves prend le meilleur sur Hunter-Reay. L'Américain reprend le dessus. Le Brésilien répond, se porte à sa hauteur et... Pour quelques mètres, Hunter-Reay gagne.

Hunter-Reay offre à Michael Andretti sa première victoire aux 500 miles. Castroneves est 2e. Notez qu'Andretti Autosport réalise un carton plein avec Andretti III 3e, Muñoz 4e et Busch, 6e (et meilleur débutant.) Bourdais est 7e et Simon Pagenaud (Sam Schmidt), 12e.

Accessoirement, avec cette victoire, Hunter-Reay fait le plein de point. Le champion 2012 prend la tête du classement, avec 274 unités. Power est 2e à 234 points. Castroneves passe 3e, à 220 points. Pagenaud glisse au 4e rang, à 211 points. Bourdais passe 8e, à 143 points.

C'est le "money time" de l'Indycar : comme chaque année, la série va enchainer les épreuves pour profiter de "l'effet Indy". Dés la semaine prochaine, ce sera le double-rendez-vous de Detroit. Il y a des points à perdre et des places à gagner ou au contraire, beaucoup à perdre.

Crédits photos : Indycar (photos 1 et 12), US F2000 (photos 2 à 4), Pro Mazda (photos 5 à 7), Indy Lights (photos 8 à 10), Maserati (photo 11) et Honda (photo 13)

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Pour résumer

Le clan Andretti était maudit à Indianapolis. Depuis la victoire de Mario, en 1969, aucun Andretti et aucune voiture engagée par Andretti Autosport ne s'est imposée à "Indy". Au bout de 45 ans, Ryan Hunter-Reay vainc le signe indien et s'impose. D'un aileron, qui plus est. Son patron s'invite sur la photo-souvenir avec maman et leur chien !

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