Mitsuoka Final Orochi
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par Pierre-Laurent Ribault

Mitsuoka Final Orochi

L’Orochi, c’est (presque) fini. La plus baroque et la moins super des supercars vit ses derniers mois et célèbre sa sortie par une série limitée de cinq voitures, mise en vente hier, appelée Final Orochi.

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L’Orochi est le projet le plus ambitieux à ce jour de Mitsuoka, le plus petit, mais pas le moins intéressant, des constructeurs japonais. L'histoire de ce clivant coupé est déjà longue puisqu'elle a commencé en 2001 lorsque Mitsuoka a exposé un curieux concept sur la base d’une NSX complètement recarrossée au Salon de Tokyo. Même venant de Mitsuoka, habitué des vraies-fausses anglaises rétro, ces lignes tourmentées à défaut d'être belles et ce visage de créature des profondeurs ne sont pas passées inaperçues.

L’Orochi, baptisée de façon fort appropriée du nom d’une créature monstrueuse de la mythologie japonaise, a immédiatement choqué et fasciné les visiteurs dans des proportions équivalentes, encourageant ses créateurs à creuser l'idée. Au cours des années qui ont suivi, encouragé par le tumulte généré par son monstre, Mitsuoka a créé plusieurs prototypes ouverts et fermés, abandonnant au passage le châssis Honda pour une création maison motorisée par une mécanique bien connue, le V6 3,3l 3MZ-FE qui propulsait au milieu des années 2000 une bonne partie de la gamme Toyota et Lexus.  Les chiffres obtenus, 233 chevaux pour 1580 kg, sont évidemment plus proches d'une berline petite bourgeoise que de la noblesse mécanique d'une supercar transalpine et ajoutent à la perplexité face à cette étrange automobile.

Mitsuoka a toujours rationalisé ce manque de punch en prétendant que l'Orochi est pour les gens qui veulent une voiture extravagante mais en ont soupé de la puissance inutilisable, et a toujours mis en avant le côté cousu main de l'Orochi plutôt que la vaine poursuite de prétentions sportives superfétatoires. La mise sur le marché a été annoncée à l'automne 2006 et les premières autos ont été livrées au printemps 2007.  Mitsuoka, lors de la présentation de la voiture, annonçait un objectif de 400 voitures vendues à12 millions de yens pièce, le prix d'une Porsche 911.

Au final, ce sont un peu plus d'une centaine de voitures qui auront trouvé preneur, dont une grosse dizaine hors du Japon. Au tarif demandé ce n'est finalement pas si mal. Les acheteurs du cru ont été sensibles à l'identité très japonaise de la voiture, cultivée en connaissance de cause par le constructeur. On se souvient en particulier de la série limitée Orochi Kabuto, présentée au salon de Tokyo 2007, avec ses inserts en platine travaillé par des artisans spécialistes d'une préfecture rurale du Japon.

Sept ans après, Mitsuoka a décidé de mettre l'Orochi à la retraite et ferme le ban avec la série Final Orochi. Recevant un bouclier, un aileron et des jantes spécifiques de 19 pouces, l'Orochi Final est déclinée en deux couleurs : Gold Pearl, un blanc aux reflets dorés, et un mauve profond appelé fuyao. Les intérieurs des deux autos sont différents également. La Final Orochi s'affiche à 12 700 000 yens.

Sayonara Orichi, en espérant que Mitsuoka ne rentrera pas dans le rang et donnera une suite à ce classique キモかわいい.

Source : Mitsuoka

Crédit images : Mitsuoka, le blog auto

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L’Orochi, c’est (presque) fini. La plus baroque et la moins super des supercars vit ses derniers mois et célèbre sa sortie par une série limitée de cinq voitures, mise en vente hier, appelée Final Orochi.

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