par Joest Jonathan Ouaknine

"We're here to stay", le bide de la communication Holden

L'année n'est pas terminée et il peut encore se passer des choses dans la planète automobile. L'Australien Mary Barra, qui veut mettre sa "patte". En attendant, 2 900 emplois directs sont menacés.

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L'année n'est pas terminée et il peut encore se passer des choses dans la planète automobile. L'Australien Holden le prouve avec une grossière erreur de communication.Pour rappel, Holden, filiale de GM, doit fermer ses usines en 2017. A cette date, le constructeur se contentera d'importer (et de rebadger) des modèles fabriqués par des usines GM hors de l'ile-continent. Une trahison pour les Australiens. D'une part, Holden fait parti du paysage. En plus, les circonstances sont troubles. Contrairement à Ford Australia, le constructeur ne va pas si mal que ça. L'état australien et la région ont été généreux en subventions et en prime, le conseil d'administration vient de s'octroyer une augmentation sur les jetons de présence. C'est donc surtout l’œuvre du nouveau PDG de GM, Mary Barra, qui veut mettre sa "patte". En attendant, 2 900 emplois directs sont menacés.

Communiquer dans un tel contexte est hasardeux. Holden débarque avec une nouvelle campagne de pub baptisée "on est là et pour longtemps". Sans surprise, les Australiens n'apprécient pas trop. Ils n'ont plus confiance ni en Holden, ni en GM. Ils sont persuadés qu'après-demain, les concessionnaires Holden deviendront des concessionnaires Chevrolet ou que GM arrêtera carrément de vendre des voitures en Australie. Et bien sur, pour les tenants du "made in Australia", acheter une Holden fabriquée à l'étranger est inconcevable.

Cédits photos : Holden

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L'année n'est pas terminée et il peut encore se passer des choses dans la planète automobile. L'Australien Mary Barra, qui veut mettre sa "patte". En attendant, 2 900 emplois directs sont menacés.

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