Tokyo 2013 : Nissan GT-R Nismo
par Pierre-Laurent Ribault

Tokyo 2013 : Nissan GT-R Nismo

C'est pas du jeu ! Avec les fuites d'hier, la GT-R Nismo n'a plus beaucoup de secrets à révéler aujourd'hui. Mais les données officielles permettent de confirmer qu'on peut toujours aller plus loin avec la création de Mizuno-san. Cette fois, le papa de la GT-R n'est plus à la manoeuvre, et a laissé travailler les ingénieurs de Nismo et ceux de Williams pour une GT-R très sportive.

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C'est pas du jeu ! Avec les fuites d'hier, la GT-R Nismo n'a plus beaucoup de secrets à révéler aujourd'hui. Mais les données officielles permettent de confirmer qu'on peut toujours aller plus loin avec la création de Mizuno-san. Cette fois, le papa de la GT-R n'est plus à la manoeuvre, et a laissé travailler les ingénieurs de Nismo et ceux de Williams pour une GT-R très sportive.

La GT-R Nismo s'améliore sérieusement dans tous les compartiments. Le compartiment moteur, pour commencer, avec une nouvelle version du VR38DETT qui bénéficie des gros turbos développés pour la GT-R GT3 et d'une meilleure combustion qui amènent la puissance à 600 chevaux tout rond, pour 652 Nm de couple. Les liaisons au sol, un point fort historique de la GT-R, sont particulièrement soignées avec des amortisseurs spécifiques Damptronic développés pour la GT-R par Bilstein, des optimisations sur les bras de suspension et des pneus Nismo exclusifs développés par Dunlop montés sur des jantes Rays à 6 branches de 20 pouces répliques de celles qui équlpent la GT-R Nismo GT500.

La carrosserie, dont l'assemblage utilise un double système de soudure et collage augmentant sensiblement la rigidité, reçoit des pièces spécifiques qui augmentent l'appui aérodynamique à haute vitesse. Cinq couleurs sont disponibles, toutes présentes dans les peintures de guerre de la GT-R Nismo de course : blanc, noir, argent, rouge et la couleur signature unique au modèle, un gris sombre mat. L'intérieur se démarque surtout par l'omniprésence d'Alcantara noir et la présence de deux baquets Recaro à la coque en carbone.

La présentation de la GT-R Nismo était l'occasion pour Carlos Ghosn de reprendre un de ses hits favoris : le meilleur temps d'une voiture de production autour de la boucle Nord du Nürburgring. C'est le 30 septembre dernier que la nouvelle évolution de la voiture a gravé dans les tablettes le temps de 7 minutes 08 secondes 679, réalisé par Michael Krumm. Cinq pilotes avaient été convoqués pour deux tours chacun : Hirosho Kato, essayeur vétéran qui a usé des dizaines de GT-R depuis 1989 autour du circuit, avait pour tâche de reconnaître les conditions avant que ne se lancent Tetsuya Tanaka et Armine Hahne, deux connaisseurs du tracé, et les deux Top Gun Sébastien Buemi et Michael Krumm. Sébastien Buemi fut le premier à affoler les chronos avec 7:12, avant de connaître un incident technique lors de son second tour, et de laisser la place à Michael Krumm qui conclut la séance avec le temps célébré aujourd'hui, 7mn 08s 679.

Rendez-vous demain pour revoir la GT-R Nismo en direct du stand Nissan à Tokyo.

Source : Nissan

http://www.youtube.com/watch?v=sNAT_c3CLHw

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C'est pas du jeu ! Avec les fuites d'hier, la GT-R Nismo n'a plus beaucoup de secrets à révéler aujourd'hui. Mais les données officielles permettent de confirmer qu'on peut toujours aller plus loin avec la création de Mizuno-san. Cette fois, le papa de la GT-R n'est plus à la manoeuvre, et a laissé travailler les ingénieurs de Nismo et ceux de Williams pour une GT-R très sportive.

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