Le Blog Auto sur la Route 66 : Oklahoma City – Adrian (6/12)
par Nicolas Morlet

Le Blog Auto sur la Route 66 : Oklahoma City – Adrian (6/12)

Oklahoma City marque une vraie rupture dans le paysage de notre périple. Dès notre sortie de la ville vers l’ouest, le sol devient plus aride, la végétation se raréfie et la terre devient plus jaune. On entre dans l’Amérique profonde, celle des cow-boys, des Indiens, des pick-up démesurés et…du pétrole.

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La visite d’Oklahoma City est rapide. Il faut dire qu’hormis le mémorial de l’attentat de 1995 et l’un ou l’autre musée, la ville ne regorge pas de curiosités. L’originalité du Capitole (toujours dans le même style architectural) est ici qu’il fait face à…des puits de pétrole en activité ! Oui, oui, en pleine ville. Ça c’est l’Amérique !

Ce changement de paysage implique aussi un changement drastique de la Route. Désormais pratiquement rectiligne au milieu des plaines désertiques, elle suit le plus souvent le tracé de l’Interstate 40, sur ce que l’on appelle les «Frontage road» ou les «Business Loop». Et nous la suivons sans problème jusqu’à la sortie de l’Etat, non sans la quitter à l’une ou l’autre occasion pour profiter des charmes des toutes vieilles portions de la 66, encore non revêtues.

Nous entrons ensuite au Texas. Ici, pas de doute, la ferveur nationale est plus forte qu’ailleurs, les drapeaux sont nombreux, et les armes à feu font partie des habitudes locales. Nous ne manquons pas non de faire halte à Shamrock, et son complexe de style rococo «U-Drop Inn», ni à McLean. Cette dernière est célèbre pour avoir vu naître les stations-service Phillips 66. La première station trône d’ailleurs toujours le long de la 66, rénovée récemment.

Mais nous sommes toujours dans la Bible belt, comme nous le rappelle l’immense croix de 58 mètres de haut (la plus haute des USA) de la communauté religieuse du village de Groom. Ici, les plaines cultivables ont fait place à de l’élevage intensif. Il faut bien ça pour préparer la spécialité locale : le steak sauce barbecue.

C’est pourquoi nous faisons halte à Amarillo, au fameux Big Texan. La spécialité de ce complexe Motel-Restaurant-Motel pour chevaux (!) est d’offrir gratuitement un steak de 72oz (2kg)…à condition d’en arriver au bout, avec le pain, la salade et les pommes de terre en chemise qui l’accompagnent. Beaucoup tentent l’aventure, mais peu en sortent vainqueur. Jouant à fond la carte «Cow Boy Texan», le restaurant dispose même d’un service de taxi gratuit pour aller chercher et ramener les clients des autres hôtels de la ville. Le transport se fait dans…une limousine avec des cornes de bison sur le capot ! So kitch.

Les alentours d’Amarillo ont également deux autres curiosités. C’est ici que se trouve le célèbre Cadillac Ranch. Conçu en 1974, cet ensemble comporte 10 Cadillac (de 1949 à 1963) plantées dans le sol selon l’angle d’inclinaison de la pyramide de Khéops. Et de l’autre côté de la ville, à Conway (vers l’Est), cette œuvre à sa parodie connue sous le nom de Bug Ranch, où ce sont alors des Coccinelles qui sont plantées dans le sol.

C’est là que nous remarquons qu’une vis s’est glissée dans l’un de nos pneus. Nous nous rendons donc à l’agence de l’aéroport d’Amarillo, comptant plus d’agent de location que de passagers ! Notre interlocuteur nous propose alors d’échanger notre Toyota Venza contre un Ford Escape (notre nouveau Kuga). Voilà qui est beaucoup mieux !

Certes l’espace est un peu moins généreux, mais les sièges offrent enfin du maintien, la direction est parfaitement consistante et précise, les suspensions maintiennent parfaitement la caisse. Et le moteur 1.6l Ecoboost est doux et silencieux. On aime !

En route vers l’Ouest, impossible de ne pas faire halte à Adrian. La petite ville autrefois prospère (en témoigne sa large rue principale) ne compte plus aujourd’hui qu’une centaine d’habitants. Mais la localité est surtout célèbre pour marquer le milieu de la Route 66. L’indispensable photo souvenir devant le panneau s’impose !

Peu après, nous sommes obligés de prendre l’I40 sur une vingtaine de kilomètres, celle-ci ayant été bâtie au-dessus de la 66. Le plus surprenant sur les autoroutes américaines sont les camions, qui ne sont pas bridés à 90km/h comme en Europe. Et certains n’hésitent pas à nous dépasser avec leur chargement alors que nous circulons déjà à plus de 130km/h…quand la limite est de 115 environ ! Impressionnant.

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Crédits Photos : Le Blog Auto

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Oklahoma City marque une vraie rupture dans le paysage de notre périple. Dès notre sortie de la ville vers l’ouest, le sol devient plus aride, la végétation se raréfie et la terre devient plus jaune. On entre dans l’Amérique profonde, celle des cow-boys, des Indiens, des pick-up démesurés et…du pétrole.

Nicolas Morlet
Rédacteur
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