BMW, GM et Toyota impactés par la situation en Egypte
par Elisabeth Studer

BMW, GM et Toyota impactés par la situation en Egypte

BMW, General Motors et Toyota ont d'ores et déjà indiqué subir un impact direct de la situation politique qui règne actuellement en Égypte. Les trois constructeurs ont en effet été contraints d'arrêter totalement ou en partie leurs opérations sur le territoire égyptien suite aux troubles actuels menant à la destitution du Président Morsi.

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BMW, General Motors et Toyota ont d'ores et déjà indiqué subir un impact direct de la situation politique qui règne actuellement en Égypte. Les trois constructeurs ont en effet été contraints d'arrêter totalement ou en partie leurs opérations sur le territoire égyptien suite aux troubles actuels menant à la destitution du Président Morsi.

Ainsi, BMW et GM ont dû mettre à l'arrêt leurs unités de ventes et de production suite à la chute du chef d'Etat le 3 juillet dernier. En fin de semaine dernière, BMW espérait pour sa part pouvoir revenir à un niveau normal dès le dimanche, selon des indications fournies par un porte-parole en Europe. Précisons que les vendredi et samedi correspondent aux jours de fermeture hebdomadaire des sites du constructeur allemand implantés sur le territoire égyptien, la semaine redémarrant le dimanche.

GM Egypt a indiqué quant à lui par la voix de Karim Tinawi, responsable marketing et export, que par mesures de précaution, l'entreprise avait fermé ses portes du 4 au 7 juillet. Sans vouloir fournir de plus amples indications. Le constructeur, qui commercialise les marques Opel et Chevrolet en Égypte dispose d'une usine à Maadi, à proximité du Caire, la capitale. Malgré son nom, l'entreprise n'appartient pas directement à General Motors, mais est une joint venture entre l'importateur local et le concessionnaire local Al-Monsour Automotive Company. Ce dernier est l'actionnaire majoritaire et opérateur officiel de l'usine de 1000 employés.

Toyota dispose également qui dispose également d'un site industriel dans le pays, a maintenu sa production tout au long de la période de troubles. Depuis l'année dernière, le japonais y assemble le SUV Fortuner, employant 700 salariés. Si la production n'a certes pas été stoppée, les concessionnaires de la marque ont néanmoins fermé le rideau du 29 juin au 1er juillet pour rouvrir le 2 juillet. Des mesures prises également par « précautions » par Toyota Egypt, anticipant des manifestations de grande ampleur.

Un porte-parole du groupe a parallèlement indiqué que ce dernier n'avait subi aucun dommage dans ses 25 concessions implantées dans le pays, ajoutant que ses ventes globales de véhicules n'avaient pas été affectées par les troubles.

A noter que l'Egypte détient la 3eme place en terme de marché de construction automobile sur le continent africain après l'Afrique du Sud et le Maroc. Les constructeurs automobiles ont assemblé 36 800 unités dans le pays l'année dernière, ce qui correspond à une baisse de 31 % par rapport à 2011.

Depuis avril, les ventes de voiture ont progressé de 14 % en Égypte, pour atteindre 68 106 unités ; Chevrolet est en tête des marques de voiture, affichant 16 124 unités vendues depuis le début de l'année, suivi de Hyundai (avec 10 510 unités), Toyota (6 798), Kia (5 345) et Renault (3 155).

Sources : Automotive News, Reuters

Crédit Photo : Toyota

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Pour résumer

BMW, General Motors et Toyota ont d'ores et déjà indiqué subir un impact direct de la situation politique qui règne actuellement en Égypte. Les trois constructeurs ont en effet été contraints d'arrêter totalement ou en partie leurs opérations sur le territoire égyptien suite aux troubles actuels menant à la destitution du Président Morsi.

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