Le Mans 2012 Heure 15 : péripéties...
par Pierre-Laurent Ribault

Le Mans 2012 Heure 15 : péripéties...

Au moment où le soleil se lève sur le circuit des 24 heures, le classement est sensiblement le même que lors de notre dernier point, mais cela ne reflète pas ce qui s'est passé entre les deux. La fin de la nuit, comme souvent, a été le théâtre d'erreurs qui auraient pu modifier sérieusement la physionomie de la course.

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On avait laissé les deux Audi R18 e-tron Quattro avec un tour d'écart peu ou prou, mais l'équipage de l'Audi no2 n'entendait pas en rester là et Allan McNish a commencé à hausser le rythme, mettant la pression à distance sur Marcel Fässler sur la voiture de tête. Le pilote suisse finit par faire une petite faute et envoya l'Audi no1 en tête à queue, touchant légèrement le mur de pneus avec l'arrière de sa voiture et devant passer par son stand. McNish prit alors le commandement, mais une période sous la voiture de sécurité à la suite d'une sortie brutale de la Porsche no75 ne lui a pas permis de capitaliser sur son avantage et André Lotterer sur la no1 a repris la tête. Ce petit épisode a toutefois montré que les couteaux sont tirés entre les équipages Audi. C'est toujours l'Audi Ultra no4 qui est en troisième position devant la Lola-Toyota no12 du Rebellion Racing, mais derrière la Lola c'est désormais Marc Géné sur l'Audi no3 qui le suit, Harold Primat étant sorti sur la seconde Lola Rebellion qui est mais maintenant sixième. L'objectif de l'Audi no3 est maintenant d'accrocher la 4ème place.

En LMP2, Honda tient toujours tête à Nissan avec la HPD no44 mais l'Oreca 03 du Pecom Racing est dans le même tour et la course est loin d'être terminée.

Le GTE pro est toujours l'affaire de la Ferrari AF Corse no51. Les Corvette officielles sont hors du coup, mais revoilà l'Aston Martin Vantage no97 qui revient sur la tête... Là encore les jeux sont loin d'être faits.

Enfin en GTE am La Corvette Larbre no50 est passée devant la Porsche Imsa Performance pour une poignée de secondes.

On est maintenant dans ce que les pilotes appellent l'"happy hour", où les conditions sont parfaites pour le pilotage. C'est la période des tours très rapides, mais il reste 9 heures de course, rien n'est fait.

Crédit photos : Michelin

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Pour résumer

Au moment où le soleil se lève sur le circuit des 24 heures, le classement est sensiblement le même que lors de notre dernier point, mais cela ne reflète pas ce qui s'est passé entre les deux. La fin de la nuit, comme souvent, a été le théâtre d'erreurs qui auraient pu modifier sérieusement la physionomie de la course.

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