La faillite de Saab n’est pas le seul souci de SWAN, sa maison mère. La revente de Spyker s’avère elle aussi problèmatique, tout comme la simple survie de la société.

Failite de Saab, arrestation de Vladimir Antonov, SWAN ne voit pas forcément l’avenir d’un bon œil… Dans ses derniers communiqués, la société mère de Spyker (et avant la faillite, de Saab) laisse à présent une porte ouverte à une non-vente de sa marque de voitures de sport. En effet, les négociations avec les acheteurs potentiels tardent à se concrétiser par des accords. Toutefois, le besoin en re-financement est urgent. Les fonds apportés à Saab avant la faillite ont plombé les finances, et la recherche d’un acheteur a quasiment mis l’activité de Spyker au repos depuis plusieurs mois…

Ces problèmes se traduisent déjà par le départ de trois membres du conseil de surveillance et d’un membre du comité de direction. Messieurs Hans Hugenholtz, Maurizio La Noce, Alex Roepers et Rob Schuijt ont ainsi présenté leur démission. En raison de "différences d’opinion avec Victor Muller sur le financement de SWAN" selon le communiqué officiel.

Dans un premier temps, la société va demander l’autorisation d’émettre 2,5 millions de nouveaux titres, afin de trouver un nouveau financement, via les possibilités offertes par GEM Global Yield Fund Limited. Dans les semaines à venir, SWAN n'exclu aucune possibilité : vente de Spyker, conservation de Spyker et financement possible pour poursuivre l'activité, conservation de Spyker sans financement et démantèlement de l'entreprise...

Source : SWAN