Essai Infiniti EX30d : Ne pas se fier aux apparences !
par Nicolas Morlet

Essai Infiniti EX30d : Ne pas se fier aux apparences !

Il est de ces voitures pour lesquelles on ne peut s’empêcher d’avoir un à-priori. Ne me demandez pas pourquoi, mais c’était mon cas pour cet EX30d que j’étais (l’un des rares) à ne pas trouver des plus réussis d’un point de vue esthétique et dont l’histoire n’avait pas de quoi laisser présager d’un tempérament mémorable. En effet, sachant que le SUV avait d’abord été conçu pour les Etats-Unis, je m’imaginais un engin lourd, pataud, à la finition approximative et à la boîte automatique digne d’un bus des transports parisiens (j’exagère un peu). Et pourtant…

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La première bonne surprise vient de l’habitacle, où l’on est étonnamment bien installé. Chacun des occupants avant profite de sa propre alcôve, tandis que la console centrale recouverte de bois sombre est surmontée du large écran du dispositif d’infodivertissement, pas toujours très ergonomique il faut bien l’avouer. Le diamètre plutôt réduit du volant surprend également, et l’amplitude de ses réglages et de ceux du siège permettent à chacun de trouver une position de conduite idéale.

Comme il se doit, l’équipement est pléthorique, puisque l’on dénombre, pêle-mêle, le système de navigation, les feux au Xénon, l’accès et le démarrage mains-libres, ou la caméra de recul. Côté sécurité, aux airbags et ESP s’ajoutent le capteur anticollision, l’alerte de franchissement de la ligne blanche et le capteur d’angle-mort. Ces trois équipements ne manqueront pas d’égayer votre trajets de bips incessants (et identiques pour chacun, ce qui en réduit l’efficacité) dus à leur sensibilité.

Détails importants à ce niveau de gamme, les matériaux sont bien choisis et agencés au millimètre ce qui participe à l’impression de qualité et de luxe qui réside à bord. Seules les portières arrière, légères et au son trop creux, ou les plastiques durs des contre-portes ternissent quelque peu le tableau.

Quatre occupants peuvent prendre place confortablement à bord, et le coffre offre une contenance, plutôt faible pour le segment, de 340 litres.

Le V6 3 litres de 238 chevaux et 550Nm se montre d’un velouté exquis sur la route, répondant présent en toute douceur lorsqu’on le sollicite. Malheureusement, il souffre de vibrations trop marquées au ralenti ou à faible régime, ce qui pénalise le confort des passagers. Cela se ressent notamment en cas de freinage appuyé, où la boîte, d’une grande douceur dans son application (avec des passages de rapports insensibles), manque un chouïa de réactivité.

C’est finalement de par ses prestations routières que l’auto nous a le plus épaté. Non seulement le châssis est parfaitement sain, avec une prise de roulis mesurée et un amortissement raffermi, mais l’auto ferait presque preuve de dynamisme dans son comportement avec une caisse aux mouvements contrôlés sereinement et une direction précise et directe pour un SUV !

Et la succession de (bonnes) surprises offertes par l’auto ne s’arrête pas là puisqu’au moment de remettre les clés de ma voiture d’essai, un œil à l’ordinateur de bord m’indique 9l/100km de consommation moyenne. Honorable, lorsqu’on sait que la valeur officielle est établie à 8,5l/100km.

Conçu uniquement pour les escapades routières, l’Infiniti EX30d est à vous à partir de 49.900 € (51.200 € en Belgique)

Conclusion

Bien présenté et bien fini, agréable à vivre et à conduire grâce à son comportement routier dynamique et bien européanisé, l’EX30d est une excellente alternative aux habituels Q5 ou X1, surtout avec cette motorisation adaptée aux demandes de la «vieille Europe».

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Pour résumer

Il est de ces voitures pour lesquelles on ne peut s’empêcher d’avoir un à-priori. Ne me demandez pas pourquoi, mais c’était mon cas pour cet EX30d que j’étais (l’un des rares) à ne pas trouver des plus réussis d’un point de vue esthétique et dont l’histoire n’avait pas de quoi laisser présager d’un tempérament mémorable. En effet, sachant que le SUV avait d’abord été conçu pour les Etats-Unis, je m’imaginais un engin lourd, pataud, à la finition approximative et à la boîte automatique digne d’un bus des transports parisiens (j’exagère un peu). Et pourtant…

Nicolas Morlet
Rédacteur
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