Chery ouvre une usine au Venezuela
par Joest Jonathan Ouaknine

Chery ouvre une usine au Venezuela

l'Uruguay. Chery est présent dans le pays depuis 2006 et il se contentait d'y exporter des voitures de Chine.

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Chery poursuit sa politique de quadrillage du continent sud-américain. Le premier constructeur "pur" Chinois a ouvert une usine au Venezuela. Sa troisième en Amérique Latine, après le Brésil et l'Uruguay. Chery est présent dans le pays depuis 2006 et il se contentait d'y exporter des voitures de Chine.

L'usine en elle-même n'est pas neuve. A l'origine, ce site d'Aragua produisait des camions Mack. En 1991, Honda prend le relais, via le partenaire local Grupo Auto Agro. En 2000, le constructeur Japonais décide que le site n'est pas rentable et il le ferme.

L'entreprise Vénézuélienne ZGT a racheté l'usine et a dépensé 270 millions de bolivars (44 millions d'euros) pour le moderniser. ZGT est propriétaire des murs à 100%.

L'inauguration s'est faite en présence de Ricardo Menendez, ministre des sciences et des technologies, de Rafael Isea, gouverneur d'Aragua, de Chen Ping, conseiller commercial de l'ambassade de Chine, de Zhou Biren, N°2 de Chery Auto et responsable de Chery International et de Jahrold Maizo, N°2 de ZGT.

Annoncé présent, Hugo Chavez s'est finalement contenté d'un speech depuis Caracas.

Dans un premier temps, ZGT va débuter avec 127 employés, de quoi assembler 20 voitures par jours. Les voitures arrivent de Chine, sous forme de kits.

Si tout se passe bien, la masse salariale passera à 220 personnes et la production, à 5 000 unités annuelles.

Fidèle à lui-même, Chavez a eu des envolées lyriques. Il s'est ainsi vanté d'offrir "de la technologie Chinoise à bas prix [au peuple]" et il table sur une production de 18 800 voitures par an.

Les modèles assemblés à Aragua ne sont pas inédits.

Il y a d'une part la citadine A1 (alias "Kimo", "Ego" ou "Face" sur certains marchés.) Pour le Venezuela, elle s'appelle "Arauca".

Elle est disponible uniquement en 1,3l, avec une boite manuelle 5 vitesses. Prix: 84 357 bolivars (13 700€; la moitié du prix d'un modèle importé.)

Et d'autre part, la berline A3 (alias "Tengo" ou "Cielo"), sous le nom de "Orenoque".

Elle est proposée uniquement en 4 portes (une 5 portes existe également) avec un 1,8l et une boite 5 vitesses.

Prix: 119 973,45 bolivars (19 500€; alors que les berlines importées sont à 200 000 bolivars.)

Chery n'est pas le premier Chinois à assembler des voitures au Venezuela.

Fin 2008, Great Wall faisait de même. Visiblement, le projet à fait long feu et le partenaire a ensuite cherché à assembler des Logan.

Espérons que Chery aura davantage de chances.

Enfin, c'est bien connu, le Venezuela est une "démocratie encadrée". La personne ci-dessous s'appelle Pedro Gomez et il va travailler comme opérateur pour ZGT. Il a pris la parole lors de l'inauguration "au nom des ouvriers". C'est surtout un membre du parti bolivar, chargé de faire un feed-back sur les activités de ses camarades...

Source:

Chery

Crédits photos: Chery, sauf photo 3, gouvernement Venezuelien

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