Marché automobile français en juin : la tendance baissière se confirme... Et Renault dévisse
par La rédaction

Marché automobile français en juin : la tendance baissière se confirme... Et Renault dévisse

Progressivement le marché va retrouver son niveau 2008, période pré-crise. Voilà la première analyse livrée par un porte-parole du CCFA alors que les chiffres officiels pour la période de juin viennent de tomber. Sans surprise avec la fin des dispositifs de soutien, le marché continue de perdre du terrain et ce pour le troisième mois de rang ici de 3,9 % à nombre de jours ouvrables comparables (20 jours en juin 2011 et 22 jours en juin 2010) et de 12,6 % en données brutes. Évidemment la période des vacances estivales ne permettra pas à court terme d'infléchir cette tendance, au contraire même.

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Progressivement le marché va retrouver son niveau 2008, période pré-crise. Voilà la première analyse livrée par un porte-parole du CCFA alors que les chiffres officiels pour la période de juin viennent de tomber. Sans surprise avec la fin des dispositifs de soutien, le marché continue de perdre du terrain et ce pour le troisième mois de rang ici de 3,9 % à nombre de jours ouvrables comparables (20 jours en juin 2011 et 22 jours en juin 2010) et de 12,6 % en données brutes. Évidemment la période des vacances estivales ne permettra pas à court terme d'infléchir cette tendance, au contraire même.

210 236 immatriculations de véhicules particuliers à la clôture du mois de juin. Voici le premier bilan chiffré publié par le CCFA mettant donc en lumière un repli de 12,6 % en données brutes et un recul de 3,9 % à nombre de jours ouvrables similaires. N'oublions pas de rappeler que le précédent exercice avait été fort bon, perfusé qu'il fut entre les différentes primes et autre bonus...

Quid des résultats par marques en données brutes ? Pour les marques françaises, le recul atteint 17,9 %. Plus en détail les fortunes se révèlent contrastées entre PSA et le groupe Renault.

Si Citroën et Peugeot reculent respectivement de 7,2 % et 9,1 %, Renault dévisse de 25,9 % quand Dacia chute de 44 %. Pour les marques du groupe Renault, on évoque les mêmes soucis d'approvisionnement quand précisément chez Dacia l'arrêt du bonus au GPL gonflant les ventes de la Sandero commence à peser dans la balance ou que les nouveautés et/ou versions restylées tardent à pointer le bout de leur capot. Rayon de soleil cependant pour la large Alliance avec la performance du groupe Nissan en progression de 9,2 %.

Pour le groupe Renault, le seul souci d'approvisionnement (manque de moteurs diesel par exemple) ne peut pas tout expliquer avec une marque Dacia ne parvenant plus à faire remonter les chiffres ou une gamme trop peu attractive (malgré des remises à gogo). Il faudra du "sang neuf" pour enrayer la spirale.

Plus généralement l'ensemble des groupes affiche une tendance baissière plus ou moins forte par rapport au repli global du marché. Mais qui dit groupe ne dit évidemment pas marques comme Mercedes en progression de 25,8 %, Audi en hausse de 18,4 % ou Alfa Romeo gagnant 44,1 %. Le groupe Hyundai/Kia continue sa marche en avant l'une et l'autre progressant respectivement de 10,6 % et 18,6 %.

Sur l'ensemble du premier semestre, le marché affiche 1 225 148 immatriculations (hausse de 1 % en données brutes et gain de 0,2 % à nombre de jours ouvrables comparables). A cette période, ici encore les résultats sont opposés pour nos nationaux. En données brutes, le groupe Renault recule de 12,2 % (- 9,9 % pour Renault et - 22,1 % chez Dacia) quand le groupe PSA progresse de 2,9 % (Peugeot en hausse de 1,7 % et Citroën en hausse de 4,4 %). Le CCFA détaille davantage de chiffres pour juin 2011 et le premier semestre via ce lien.

A lire également. Marché automobile français en mai.

Source : CCFA.

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Pour résumer

Progressivement le marché va retrouver son niveau 2008, période pré-crise. Voilà la première analyse livrée par un porte-parole du CCFA alors que les chiffres officiels pour la période de juin viennent de tomber. Sans surprise avec la fin des dispositifs de soutien, le marché continue de perdre du terrain et ce pour le troisième mois de rang ici de 3,9 % à nombre de jours ouvrables comparables (20 jours en juin 2011 et 22 jours en juin 2010) et de 12,6 % en données brutes. Évidemment la période des vacances estivales ne permettra pas à court terme d'infléchir cette tendance, au contraire même.

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