Essai Volkswagen Jetta 2.0 TDI 140 DSG: la Passat sous son meilleur jour (1/3)
par Nicolas Morlet

Essai Volkswagen Jetta 2.0 TDI 140 DSG: la Passat sous son meilleur jour (1/3)

Alors qu’on la croyait définitivement vouée à être une version «à coffre» de la Golf à la ligne rendue aussi harmonieuse que possible, voilà que la Jetta de troisième génération s’affranchit et affirme enfin sa personnalité.  Prends garde Passat !

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Alors qu’on la croyait définitivement vouée à être une version «à coffre» de la Golf à la ligne rendue aussi harmonieuse que possible, voilà que la Jetta de troisième génération s’affranchit et affirme enfin sa personnalité.  Prends garde Passat !

Qu’elle s’appelle Jetta, Vento ou Bora, la variante quatre-portes de la Golf n’a jamais connu un succès aussi foudroyant que celle dont elles découlent. C’est peut-être la raison pour laquelle la nouvelle génération, dévoilée en primeur outre-Atlantique, a fait son apparition en Europe dans une discrétion presque absolue, c’était lors du dernier Salon de Bruxelles.

Pourtant, la Jetta troisième du nom n’a plus grand-chose à envier à sa petite sœur à cinq portes. Bien sur elles partagent toujours les mêmes composants techniques, plate-forme et motorisations, mais la berline tri-corps a désormais droit à sa propre carrosserie, ce qui lui permet de gagner en harmonie comme en charisme.

Sa face avant ne s’inspire plus de celle d’une Golf comme auparavant, mais s’aligne plutôt sur celle de la Polo, avec des feux plus anguleux placés horizontalement, qui encadrent la calandre à lamelles. A ce sujet, celles de la Jetta n’a droit qu’à deux lamelles, celles à quatre lamelles étant réservées aux modèles haut de gamme de la marque, Passat et Phaeton.

Et heureusement pour la première nommée ! Car autant la «nouvelle Passat» déçoit par le peu d’évolution de son design, autant cette nouvelle Jetta sait se faire attirante.

Personnellement, c’est surtout vue de l’arrière que la berline moyenne prend l’avantage sur sa grande sœur. Elle se fait plus équilibrée dans ses lignes grâce à l’empattement allongé par rapport à celui d’une Golf, permettant de ne pas trop allonger le porte-à-faux arrière tout en augmentant l’espace dédié aux occupants. Au total, la Jetta est 9 centimètres plus longue que sa devancière, dont 7 centimètres gagnés sur l’empattement.

En matière de tarif, la Jetta se montre quelque peu ambitieuse. Car si sa version de base Trendline (Climatisation, ordinateur de bord, volant en cuir) est facturée 19.990 euros, la version haut de gamme Carat coûte, elle 28.350 euros ! En Belgique, la Jetta n’est proposée qu’en finition Comfortline au prix de 26.310 euros.

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Pour résumer

Alors qu’on la croyait définitivement vouée à être une version «à coffre» de la Golf à la ligne rendue aussi harmonieuse que possible, voilà que la Jetta de troisième génération s’affranchit et affirme enfin sa personnalité.  Prends garde Passat !

Nicolas Morlet
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