Essai Volkswagen Sharan 2.0 TDI et Seat Alhambra 1.4 TSI : Ma famille d'abord (3/3)
par Nicolas Morlet

Essai Volkswagen Sharan 2.0 TDI et Seat Alhambra 1.4 TSI : Ma famille d'abord (3/3)

Quand on pense grand monospace, on pense souvent engin lourd et encombrant. Mais là encore, comme les ingénieurs de Volkswagen sont passés par là, on peut s’attendre à une nette évolution de ce côté-là. Nous avons voulu juger de cela en diesel bien sur, mais aussi en essence.

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Le 2.0 TDI, c’est dans sa version de milieu de gamme, forte de 140 chevaux et 320 Nm que nous l’avons prise en main. Il existe également dans une version  plus musclée, portée à 170 chevaux (une version «défiscalisée» de 136 chevaux existe également en Belgique).

C’est le Sharan diesel qui passe le premier entre nos mains. Volontaire mais manquant toujours un peu de couple à bas régimes ( sous les 1.700tr/min), le TDI se fait en revanche presque oublier une fois lancé et fait également de gros efforts de discrétion en charge, résultat du travail poussé des ingénieurs en matière d’insonorisation dont a bénéficié le monospace. Et si certains peuvent craindre que  140 chevaux et 320Nm de couple ne se montrent un peu «limite» une fois l’auto chargée, il n’en est rien. Le moteur remplit vaillamment sa tâche en toutes circonstances, y compris avec sept occupants à son bord.

Le 1.4 TSI de 150 chevaux de l’Alhambra fait preuve d’un peu plus de caractère. Son couple moindre ( 240 Nm) et compensé par ses dix chevaux supplémentaires qui lui permettent d’accélérer un peu plus vite que son homologue diesel puisque les 100km/h sont ici atteints en 10,7 secondes contre 10,9 au TDI. Certes, ce n’est pas là la préoccupation première des acheteurs de ce genre de véhicules… Ce petit moteur turbo nous a également épaté par sa grande disponibilité, notamment sous les 2.000tr/min, habituellement chasse gardée du gasoil.

Sur la route, Sharan et Alhmabra font preuve d’un comportement sans faille, précis et sécurisant, tout à fait en phase avec les attentes des familles nombreuses et la prise de roulis est plutôt bien gérée par les suspensions, peut-être un peu trop fermes à l’arrière.

Dans les deux cas, la boîte manuelle à six rapports se montre agréable à manier par sa douceur et sa précision, tandis que l’indicateur de changement de rapports vous pousse à adopter une conduite plus économique. Toutefois, le système se montre parfois un peu optimiste, et vous risquez de vous retrouvez en sous-régimes dans certaines situations si vous suivez ses indications à la lettre.  Dans un cas comme dans l’autre, la consommation moyenne affichée par l’ordinateur de bord était bluffante en regard de l’encombrement et de la masse des Sharan et Alhambra : 6,8l/100km avec le TDI (5,5l annoncés), 8,2l/100km avec le TSI (7,2l annoncés).

Conclusion

Tout beaux, tout neufs, les Sharan et Alhambra inscrivent leurs noms tout en haut du classement des grands monospaces. Modulables avec leurs sièges arrière escamotables, pratiques avec leurs portes coulissantes et grands routiers avec leurs châssis et moteurs performants, ils ne trouvent sur leur route aucun concurrent réunissant aussi bien toutes ces qualités si ce n’est…eux-mêmes. Le choix de l’un ou l’autre se fera donc sans doute à l’amour que vous porterez à l’une ou l’autre marque ou…au rabais consenti par le concessionnaire !

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Pour résumer

Quand on pense grand monospace, on pense souvent engin lourd et encombrant. Mais là encore, comme les ingénieurs de Volkswagen sont passés par là, on peut s’attendre à une nette évolution de ce côté-là. Nous avons voulu juger de cela en diesel bien sur, mais aussi en essence.

Nicolas Morlet
Rédacteur
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