Plan de restructuration Opel : ça coince en Allemagne
Nick Reilly se retrouve confronté à un os de taille dans le mise en place de son plan de restructuration d'Opel et de sa jumelle Vauxhall. Si constructeur au Blitz ont réussi leur pari parvenant à convaincre, en Allemagne c'est une toute autre chanson. Et forcément ne pas s'accorder avec l'Allemagne mettrait grandement en danger une issue positive pour ce plan. En attendant de convaincre les élus nationaux et ceux des Länder, un accord entre la direction et le personnel d’Opel concernant les salaires serait sur le point d’aboutir, Armin Schild, président du syndicat IG Metall pour Francfort, s’étant prononcé en faveur d'un compromis permettant au constructeur d’économiser 265 millions d’euros par an.
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Nick Reilly se retrouve confronté à un os de taille dans le mise en place de son plan de restructuration d'Opel et de sa jumelle Vauxhall. Si en Espagne, en Belgique et en Angleterre les grand décisionnaires du constructeur au Blitz ont réussi leur pari parvenant à convaincre, en Allemagne c'est une toute autre chanson. Et forcément ne pas s'accorder avec l'Allemagne mettrait grandement en danger une issue positive pour ce plan. En attendant de convaincre les élus nationaux et ceux des Länder, un accord entre la direction et le personnel d’Opel concernant les salaires serait sur le point d’aboutir, Armin Schild, président du syndicat IG Metall pour Francfort, s’étant prononcé en faveur d'un compromis permettant au constructeur d’économiser 265 millions d’euros par an.
Pour l'heure on en revient quasiment immuablement au problème de départ : l'État allemand est toujours disposé à apporter son crédit financier mais à condition seulement que le plan présenté par General Motors soit jugé acceptable.
Et pour l'heure il ne l'est tout simplement pas car jugé non viable. Selon une confidence anonyme d'un membre du gouvernement ce plan se présente aujourd'hui comme "une vaste supercherie grâce à laquelle General Motors espère décrocher de l'argent public". Ambiance, ambiance.
Le dernier plan en date présenté par GM à l'Allemagne table sur une autonomie accrue pour Opel qui a besoin pour survivre de 3,3 milliards d'euros des pouvoirs publics et 3 milliards de GM tout en réalisant seul environ 1 milliard d'économies. Équation à multiple données connues mais aussi à plusieurs dénominateurs...
Désormais le ministre de l'Economie Karl-Theodor zu Guttenberg doit s'entretenir avec les chefs de gouvernements des États régionaux où sont installées les usines Opel afin de tout remettre à plat et tenter de faire évoluer le dossier alors que le début du dialogue entre les parties remonte à novembre. Soulignons aussi que du côté de l'UE et du commissaire européen à l'Industrie (Günter Verheugen) on met en garde depuis le début contre l'octroi d'aides publiques à destination du secteur automobile. Pas gagné.
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Pour résumer
Nick Reilly se retrouve confronté à un os de taille dans le mise en place de son plan de restructuration d'Opel et de sa jumelle Vauxhall. Si constructeur au Blitz ont réussi leur pari parvenant à convaincre, en Allemagne c'est une toute autre chanson. Et forcément ne pas s'accorder avec l'Allemagne mettrait grandement en danger une issue positive pour ce plan. En attendant de convaincre les élus nationaux et ceux des Länder, un accord entre la direction et le personnel d’Opel concernant les salaires serait sur le point d’aboutir, Armin Schild, président du syndicat IG Metall pour Francfort, s’étant prononcé en faveur d'un compromis permettant au constructeur d’économiser 265 millions d’euros par an.
