Essais croisés : Renault Clio GT & Suzuki Swift Sport, GT (3/3)
par Nicolas Meunier

Essais croisés : Renault Clio GT & Suzuki Swift Sport, GT (3/3)

La finition GT tend à se généraliser chez Renault, comme un pont entre les RS et la gamme normale. La Clio reprend le moteur 1,6l atmosphérique de la Twingo RS dans une version légèrement dégonflée et dispose d’un tarage de suspension différent.

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La finition GT tend à se généraliser chez Renault, comme un pont entre les RS et la gamme normale. La Clio reprend le moteur 1,6l atmosphérique de la Twingo RS dans une version légèrement dégonflée et dispose d’un tarage de suspension différent.

Ici pas d’errance concernant la position de conduite, il est facile de prendre ses aises. Les sièges offrent un maintien et un confort des plus satisfaisants. Dans la vie de tous les jours, la française se montre plus civilisée que sa concurrente japonaise, ses suspensions étant plus ouatées. On voyagera sans problème et sans hésitation à bord de cette Clio GT.

Bien évidemment, cela se ressent sur comportement, moins incisif que celui de la Swift. Le tempérament est plus sous-vireur et le roulis un peu plus prononcé. Aussi, la Clio ne peut tenir le même rythme en enchaînements serrés, malgré une bonne efficacité et un châssis globalement réussi. Quant au moteur, il ressemble étrangement à celui de la japonaise. Comprenez par là, pas grand-chose en dessous de 4000tr/min. Sauf que l’effet est encore plus prononcé ici que sur la Swift, donnant presque l’impression qu’un turbo se réveille. La zone rouge s’arrête un peu plus tôt, à 6500tr/min.

Plus civilisée, la Clio reste plaisante, gratifiant son conducteur de quelques sensations agréables. En fait, ce modèle porte bien son nom. Il s’agit d’une version performante sans sacrifier le confort, le sport pur et dur étant réservé à la RS. Au point qu’on se demande si le TCE 130 n’aurait pas été plus adapté à la philosophie de cette Clio.

Au final, le choix entre la Clio ou la Swift est une question de goûts et de besoin. La Clio est fidèle à sa philosophie de citadine polyvalente et la version GT ne déroge pas à la règle, tout en offrant un certain agrément de conduite. On connaît plus amusant, mais elle a l’avantage de pouvoir être la voiture unique du foyer. La Swift est à réserver aux trajets urbains où à l’attaque sur routes tortueuses. Son moteur et son châssis sont un vrai régal et peu de modèles offrent un tel plaisir à ce niveau de prix. Toutefois, son manque de confort lui interdit les voyages. A chacun de choisir son camp.

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La finition GT tend à se généraliser chez Renault, comme un pont entre les RS et la gamme normale. La Clio reprend le moteur 1,6l atmosphérique de la Twingo RS dans une version légèrement dégonflée et dispose d’un tarage de suspension différent.

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Rédacteur
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