Essai BMW 550i GranTurismo : Mélange des genres (1/3)
par Nicolas Morlet

Essai BMW 550i GranTurismo : Mélange des genres (1/3)

Initiée par le concept GranTurismo présenté au Salon de Genève en mars dernier, la BMW Série 5 qui en reprend le nom entend créer un nouveau genre, ou plutôt une nouvelle niche, comme alternative à la berline traditionnelle, le Progressive Activity Sedan. Ou comment remettre la berline à hayon au goût du jour…

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A ce petit jeu, Audi a devancé BMW avec son A5 Sportback. Mais si chez Audi, la voie empruntée consiste à «transformer» un coupé en berline, de manière à jouer sur le tempérament sportif de la bête, l’approche de BMW est bien différente. Car ici, c’est sur une plate forme inédite qu’est bâtie la voiture, plate-forme qui, depuis, sert (logiquement) de base à la nouvelle génération de la Série 5 traditionnelle.

Côté style, pas de doute, la 550i GranTurismo est un vrai produit du bureau de style Munichois. A l’avant, on retrouve l’imposant double haricot, marque de fabrique des dernières créations du constructeur, encadré d’ «yeux» étirés intégrant les doubles optiques rondes chères à la marque. A l’arrière, la chute de toit plongeante du hayon surmonte des feux en «boomerang» encadrant la plaque d’immatriculation. Quel que soit l’angle sous lequel on regarde la voiture, on constate que les ingénieurs ne sont pas allés chercher leur inspiration bien loin : l’ensemble ressemble à s’y méprendre à un X6 légèrement allongé et plus court sur pattes.

Le point fort de l’auto, c’est son empattement, identique à celui d’une Série 7, tout au bénéfice des passagers arrière. Nous y reviendrons dans la seconde partie de cet essai.

Mais la grande originalité de la GranTurismo, c’est à coup sûr son hayon, ou plutôt, son double coffre. Car, à l’instar de ce que propose Skoda sur sa berline Superb, deux configurations d’accès à l’espace dédié aux bagages sont proposées : il est possible d’ouvrir le hayon de manière classique, sur toute sa hauteur, ou de choisir de n’ouvrir que la partie inférieure de celui-ci, ce qui permet d’éviter l’engouffrement d’air froid (par exemple) dans l’habitacle. Et même si cette option ne propose pas un accès des plus pratiques, cela s’avère suffisant pour charger ou décharger de petits sacs.

Trois motorisations sont proposées sur la Série 5 GranTurismo. L’offre diesel est assurée par le 530d équipé d’un six cylindres de trois litres de cylindrée développant 245 chevaux et 540Nm de couple. Profitant des dernières innovations EfficientDynamics, il se montre étonnamment  sobre : 6,5l/100km, soit 173gr/km de CO2.

En essence, «l’entrée de gamme», c’est le 535i, équipé, lui aussi d’un six cylindres 3.0l, de 306 chevaux et 400Nm cette fois. Sa consommation reste mesurée, puisqu’il ne revendique que 8,9l de sans-plomb tous les cent kilomètres en cycle mixte normalisé. Mais le modèle qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le summum de l’offre GranTurismo : la 550i et son V8 4.4l de 407 chevaux et 600Nm. Celui-ci est, comme les autres blocs, associé à une boîte de vitesses automatique à huit rapports apparue sur la Série 7.

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Pour résumer

Initiée par le concept GranTurismo présenté au Salon de Genève en mars dernier, la BMW Série 5 qui en reprend le nom entend créer un nouveau genre, ou plutôt une nouvelle niche, comme alternative à la berline traditionnelle, le Progressive Activity Sedan. Ou comment remettre la berline à hayon au goût du jour…

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Rédacteur
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