2 tours en Pescarolo Le Mans au Bugatti avec Christophe Tinseau
par La rédaction

2 tours en Pescarolo Le Mans au Bugatti avec Christophe Tinseau

Jeudi dernier, j'ai eu la chance de réaliser un rêve de gosse, que, je pense, nous sommes nombreux à avoir en commun. Invité par les organisateurs des 24 Heures du Mans, j'ai pu me glisser l'espace de deux tours dans le baquet d'une Pescarolo Le Mans.

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Cela fait partie de mes rêves de gosse. A 8 ans je rêvais de venir un jour assister aux 24 Heures du Mans. Je me suis depuis pas mal rattrapé, assidu depuis 1996. Puis mon rêve était d'être en bord de piste, essayer de côtoyer un peu le milieu du sport automobile. Fait. Dans un coin de la tête, j'avais toujours comme rêve de gosse de monter dans une voiture type Le Mans. Voilà qui vient de se réaliser grâce au nouveau prototype école lancé par l'automobile club de l'Ouest.

Une filière 100% endurance et prototype !

Baptisée Pescarolo Le Mans, cette nouvelle voiture est le fruit d'une collaboration étroite entre les ingénieurs du groupe Sora-Pescarolo, et la volonté de l'automobile club de l'Ouest d'étoffer son offre d'école de pilotage. Le Mans driver, c'est le nom de la filière de pilotage, se donne pour ambition la formation de pilotes version endurance. Terminées ainsi les 40 années ou le volant ACO se courrait à bord de monoplaces. Le service sport de l'ACO souhaite capitaliser sur l'image du Mans et activer la première filière endurance au monde ! Et quel meilleur cadre que le circuit des 24 heures ?

La voiture possède un aspect très proche de prototypes LMP1. Le moteur est un V8 de 6200 cc Chevrolet en position centrale arrière, similaire à celui vu sur les formula Le Mans. Avec une puissance limitée à 360 chevaux en version école, le petit proto possède un couple de 540 Nm, pour seulement 820 kilos sur la balance. La boîte séquentielle à six rapports dispose de palettes au volant comme sur un vrai prototype. A noter qu'un autre moteur sera également disponible : il s'agira d'un Nissan V6 lui aussi monté en position centrale arrière, disposant de 358 chevaux.

A la conquête du Bugatti

Rendez-vous était donc pris sur le circuit Bugatti à 14 heures. Combinaison, gants et petites bottines Sparco, on a le droit à tout l'équipement pour se sentir comme un vrai pilote. D'autres invités prennent place à bord du prototype, à côté de Christophe Tinseau, qui enchaîne les séries de deux tours de piste pour faire découvrir aux néophytes que nous sommes, le Bugatti, en vrai. Puis vient mon tour.

Je m'installe aux côtés du pilote Pescarolo, bein connu dans le milieu pour sa gentillesse et sa disponibilité, qui échange quelques infos. Je découvre alors le cockpit, brut de carbone, encore en cours de finition avant les premiers stages de pilotage qui commenceront en avril prochain. Ainsi Christophe ne dispose pas de palettes au volant mais d'une boite sur sa droite. Idem pour l'antipatinage qui est pour le moment absent de cette version. Pas un souci pour lui : "tu vas voir le moteur est très coupleux. Il dispose d'une grande plage d'utilisation et permet des passages très rapides". Je lui demande alors où se situe ce prototype en terme de performances comparé à une LMP2 ou à une GT. "Difficile à dire car nous n'avons pour le moment pas regardé le chrono. Aujourd'hui j'enchaîne les séries de deux tours ce qui ne permet pas vraiment de mettre les pneus en température et de pouvoir aligner un véritable temps".

Fini les discussions, on passe aux choses sérieuses. Initialisation, contact, je ferme la visière et nous quittons la pitlane. L'accélération est brutale, la montée dans le Dunlop se fait très vite. Mais c'est surtout le premier freinage qui va me scotcher. En véritable sac de sable, je subis les contraintes de l'auto et suis balancé à chaque freinage ! Mais que la sensation est bonne !!!!! Je connais bien sûr comme beaucoup d'entre vous les virages par cœur, et essaie de les assimiler au plus vite, comparer avec ce que je connais... mais tout va trop vite. Nous sommes déjà à l'autre bout du circuit avant la grande ligne droite du retour. La ligne droite commence, les vitesses s'enchaînent et je redoute déjà le prochain freinage. Gauche, droite, Christophe est chez lui, bien loin de prendre des risques. Mais cela suffit déjà à me donner de grosses émotions. Passage dans la ligne droite des stands, mythique. La montée dans le Dunlop est, logiquement, beaucoup plus rapide qu'il y a un tour. Le point de freinage me semble très tardif, le passage dans le Dunlop se fait en un battement de cils. Tout va vite. Appareil photo scotché sur les genoux, je ne prends pas le risque de le sortir...

De retour au stand je sors du prototype, et garde encore scotché sur ma rétine des vibreurs jaunes et bleus, le Dunlop... un immense souvenir. Ce baptême est accessible pour tout public et constitue un cadeau formidable pour qui aime le sport auto et Le Mans ! Il est même possible d'en prendre le volant ! Pour découvrir toutes les offres sur le site officiel, cliquez ici.

Un immense merci au service communication de l'automobile club de l'Ouest, à Christophe Tinseau mais aussi aux moniteurs et mécaniciens de cette filière, qui fera je l'espère de nombreux heureux, et permettra à de grands pilotes d'émerger !

Crédit photo : Geoffroy Barre, Claude Foubert (Endurance-Info)

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Jeudi dernier, j'ai eu la chance de réaliser un rêve de gosse, que, je pense, nous sommes nombreux à avoir en commun. Invité par les organisateurs des 24 Heures du Mans, j'ai pu me glisser l'espace de deux tours dans le baquet d'une Pescarolo Le Mans.

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