Essai Mitsubishi Colt Cleartec : présentation (1/2)
par Nicolas Meunier

Essai Mitsubishi Colt Cleartec : présentation (1/2)

Restylée depuis la fin de l’an dernier, la Colt est le modèle d’accès à la gamme Mitsubishi. Uniquement disponible avec des motorisations essence, il lui est difficile de se faire une place sur un marché voué au diesel. Pourtant, la petite Colt soigne son image citoyenne, en ayant adopté avec cette nouvelle face avant un système Stop &Start, en même temps que l’appellation Cleartec.

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Sur cette Colt, c’est bien entendu l’avant qui est le plus profondément modifié, de manière à accueillir la calandre « Jet Fighter », inaugurée par la Lancer. De quoi faire gagner en agressivité l’avant d’une voiture qui affichait jusque-là des lignes plutôt douces et un profil monocorps très marqué. Le porte-à-faux avant s’allonge et la cassure entre le capot et le pare-brise fait son apparition. De quoi ajouter un peu en agressivité mais perdre en équilibre de profil.

L’arrière voit quant à lui l’apparition d’un nouveau hayon, aux formes plus sages qu’auparavant. A noter que seules restent au catalogue les versions 3 et 5 portes, l’original cabriolet CZC passant à la trappe. Globalement, le style de cette Colt reste assez agréable et même presque original, si on la compare à une concurrence très sage en moyenne.

A l’intérieur, on retrouve une planche de bord quasi-inchangée par rapport à la version précédente. A savoir des lignes très sympas et des plastiques durs qui passent plutôt bien, étant donné l’effort particulier qui a été consenti au niveau du choix des grains. On apprécie également la forme originale de la base du levier de vitesses, même s’il s’agit à n’en pas douter d’un véritable nid à miettes et poussières.

L’ergonomie est bonne, avec une utilisation assez intuitive de toutes les commandes. On déplorera juste un manque de rangement, et ce d’autant plus que la boîte à gants n’offre plus guère de place une fois qu’elle a accueilli le gilet jaune et le manuel d’entretien.

Quant à l’équipement, il réunit l’essentiel sur cette finition Invite, la plus haute disponible : climatisation, régulateur de vitesse, jantes alliage, radio CD et rétroviseurs électriques sont de la partie. Il est par contre impossible d’opter pour des équipements comme le capteur de pluie ou l’allumage automatique des phares, réservé à la sportive Ralliart. Impossible donc d’avoir une Colt vraiment haut de gamme puisque, comme c’est souvent le cas avec les constructeurs japonais, la gamme est réduite et le choix d’options se limite à la peinture métallisée.

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Pour résumer

Restylée depuis la fin de l’an dernier, la Colt est le modèle d’accès à la gamme Mitsubishi. Uniquement disponible avec des motorisations essence, il lui est difficile de se faire une place sur un marché voué au diesel. Pourtant, la petite Colt soigne son image citoyenne, en ayant adopté avec cette nouvelle face avant un système Stop &Start, en même temps que l’appellation Cleartec.

Nicolas Meunier
Rédacteur
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