Suicide d'un salarié : Renault jugé aujourd'hui
par La rédaction

Suicide d'un salarié : Renault jugé aujourd'hui

Après le suicide de l'un de ses salariés en 2006, le le suicide de son défunt mari comme accident du travail. Elle souhaite désormais que la responsabilité de Renault soit entièrement reconnue dans ce drame.

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Après le suicide de l'un de ses salariés en 2006, le constructeur au Losange est assigné pour "faute inexcusable" aujourd'hui au tribunal des affaires de sécurité sociale de Nanterre. La veuve a déjà réussi à faire reconnaître le suicide de son défunt mari comme accident du travail. Elle souhaite désormais que la responsabilité de Renault soit entièrement reconnue dans ce drame.

Le 20 octobre 2006 depuis la fenêtre de son bureau situé au 5e étage du Technocentre, un homme saute et trouve la mort. Une fin dramatique pour un salarié qui, selon son épouse, était à bout, se sentait dénigré, avait perdu du poids, ne dormait plus que deux heures par nuit, avait peur d'une mutation en Roumanie et ne se sentait plus compris au sein de l'entreprise.

Assigné devant le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nanterre, Renault est mis en cause par la veuve qui veut que la responsabilité du constructeur soit reconnue pour une "faute inexcusable" ayant entraîné ce geste. Elle demande 1 euro symbolique de dédommagement.

Mais si Renault venait à être déclaré coupable, il devrait alors se substituer à l'assurance maladie dans le versement des rentes mensuelles à la veuve et son fils. Un jugement attendu qui pourrait également faire jurisprudence en cas de dépôts de plaintes, Renault avant France Telecom ayant été frappé par de nombreux cas de suicides.

A lire également. Renault : un groupe endeuillé.

Source : Franceinfo.

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