USA: nouvelles aides de l'Etat pour le secteur automobile
par Elisabeth Studer

USA: nouvelles aides de l'Etat pour le secteur automobile

Cela pourrait s'appeler de la mise sous perfusion ... alors que le secteur automobile outre-atlantique éprouve toutes les peines du monde à redresser la barre, Washington arrive – une nouvelle fois – à la rescousse.

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Pendant que des rumeurs « bien informées » laissent entendre que le gouvernement américain devrait bientôt prêter des milliards de dollars supplémentaires à la société de crédit automobile GMAC, filiale en difficulté de GM, le constructeur automobile a annoncé vendredi avoir reçu 4 milliards de dollars supplémentaires du Trésor, pour maintenir sa trésorerie à un niveau satisfaisant.

Grâce aux « générosités » de l'Etat américain, GMAC devrait ainsi pouvoir prêter à bas taux aux acheteurs de véhicules General Motors et Chrysler.

Rappelons, qu'il y a quelques jours, le Trésor US a ordonné à la filiale financière de GM - que le gouvernement a accepté de « ranger » parmi les établissements bancaires - de lever 11,5 milliards de dollars (8,4 milliards d'euros) dans les six mois, afin de consolider son assise.

En décembre dernier, GMAC a par ailleurs reçu 5 milliards de dollars d'aide publique contre 5 millions d'actions de la société, dans le cadre du programme de soutien financier (TARP) d'un montant total de 700 milliards de dollars.

L'Etat fédéral a par ailleurs demandé à la filiale de GM d'étendre ses services financiers à l'autre géant automobile américain Chrysler.

GMAC a bénéficié de 12,5 milliards de dollars d'aides publiques depuis décembre. Le département américain du Trésor a par ailleurs annoncé jeudi soir qu'il comptait convertir un précédent prêt de 884 millions de dollars consenti à General Motors en une participation de 35,4% dans GMAC. Lequel a fait savoir ces dernières heures que selon ses calculs, près de 17 années pourraient s'avérer nécessaires que le gouvernement puisse céder ses parts dans la holding bancaire, dans l'éventualité d'une introduction en Bourse.

Après avoir parallèlement reçu la modique somme de 4 milliards de dollars supplémentaires, General Motors a quant à lui reconnu que cette somme était supérieure aux besoins évalués à la fin du mois dernier, dans le cadre du plan de restructuration de sa dette obligataire. Cette différence s'explique par « la prise en compte plus rapide que prévu de certaines dépenses », a indiqué le groupe, peu locace sur le sujet.

Dans son communiqué, le groupe a remercié – comme il se doit - l'administration du président Barack Obama pour son soutien. On le ferait à moins ... "Nous allons continuer à travailler en contact étroit avec le groupe de travail présidentiel sur l'automobile pendant toute notre restructuration et nous allons continuer à évaluer ensemble nos besoins de trésorerie pendant cette période", a ajouté GM. De nouvelles rallonges en perspective ?

Sources : AP, Reuters, Le Point

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Cela pourrait s'appeler de la mise sous perfusion ... alors que le secteur automobile outre-atlantique éprouve toutes les peines du monde à redresser la barre, Washington arrive – une nouvelle fois – à la rescousse.

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