Tiens, et cela ne manquait nullement, depuis plusieurs jours déjà un titre de billet n'avait pas commencé par le délicat substantif crise. Bon l'actualité sociale reprend le dessus de de l'autre côté de la Manche où BMW/Mini avancent la prochaine suppression de 850 emplois. De quoi davantage peut-être inciter le gouvernement britannique à prendre de nouvelles mesures importantes financières pour soutenir un secteur en grave crise (et oui, encore ce terme de crise).

Sempiternelle rengaine : en annonçant la prochaine suppression de 850 emplois sur le site Mini d'Oxford le tandem avance l'adaptation de la production à une demande fléchissante. En pratique, le complexe industriel (235 000 unités produites en 2008) ne fonctionnera plus que cinq jours par semaine, contre sept auparavant, et ce à partir du deux mars.

Les 850 emplois supprimés concernent donc en très grande majorité les ouvriers travaillant alors le week-end avec au final deux équipes de production au lieu de trois. "Mini a bien encaissé le retournement de la situation économique mais n'est toujours pas parfaitement protégée contre la situation actuelle du marché", précise BMW dans un communiqué.

Pour information, le mois dernier, les ventes de Mini ont chuté de 35 % à 10 100 unités. Les plans sociaux se poursuivent ainsi en Angleterre dans l'univers automobile après ceux annoncés et mis en pratique chez Nissan, Jaguar/Land Rover ou Aston Martin.

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Source : Reuters.