par La rédaction

Essai Lotus Exige Cup 260 : Orage mécanique (2/4)

Le Mans Classic et un emploi du temps très chargé ont quelque peu retardé le moment fatidique de l'installation à bord de la Lotus Exige Cup 260. Qu'importe, la clé est désormais sortie de la poche et la portière déverrouillée nous laisse face au trou de souris dans lequel il va falloir se glisser.

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2 - Habitacle, châssis

Afin de respecter la tradition, il faudrait normalement que je commence par vous dire que j'ai passé 10 minutes à tenter toutes les positions acrobatiques possibles et imaginables pour enfin réussir à m'installer derrière le volant. Mais en réalité, une habitude de ce genre d'habitacles me permet d'aborder le large ponton avec sérénité. Une jambe, l'autre et on tombe dans le siège baquet Sparco. On "tombe" car avec la Lotus Exige, l'expression "être assis par terre" prend un sens nouveau. Ce qui, dans la circulation, permet très vite de constater qu'il n'existe plus aucune petites voitures. Une Twingo prend des allures de monospaces lorsque l'on est arrêté à un feu rouge à ses côtés !

Dans la plus pure tradition Lotus, l'habitacle est dépouillé au possible : un sobre bloc compte-tour et compteur de vitesse prend place derrière le petit volant gainé de cuir. Celui-ci tombe parfaitement sous la main, et son épaisseur est idéale. Même constat vis-à-vis du levier de vitesse : collé contre la jambe droite, comme en course, il est idéalement placé pour la conduite musclée. La boite de la Lotus Exige - mais également celle de l'Elise - est d'ailleurs selon moi l'une des meilleures boites mécaniques du marché.

Pour l'instant on constate que, si les équipements sont réduits au minimum, la finition fait honneur à l'anglaise. Cuir et alcantara sont assemblés avec soin et forment un ensemble plaisant tant à l'il qu'au toucher. Par rapport à l'Elise, on remarque l'apparition des boutons de coupe-circuit et d'arrêt de l'arrivée d'essence. Le logo "Cup 260" est également brodé sur les baquets et au dessus du vide-poche passager.

Côté châssis, l'Exige fait appel à une structure en aluminium collé. Légère et résistante, celle-ci permet une rigidité à toute épreuve. Cependant, un choc violent et c'est une restauration complète qui s'impose, voir tout simplement la casse lorsque la structure est déformée... Sensible aux nombreuses vibrations, l'ensemble doit de plus être régulièrement resserré. L'amortissement, ferme, est confié à des triangles superposés épaulés par des barres antiroulis. Le tout étant, bien entendu, intégralement réglable.

On sait donc que les vertèbres ne seront pas ménagées lorsque l'on presse le bouton "start". Mais le réveil du 4 cylindres fait vite oublier toute appréhension. Plus qu'une idée en tête : gaz !

A voir également : Essai Lotus Exige Cup 260, première partie et l'Exige Cup 255 au Paul Ricard

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Pour résumer

Le Mans Classic et un emploi du temps très chargé ont quelque peu retardé le moment fatidique de l'installation à bord de la Lotus Exige Cup 260. Qu'importe, la clé est désormais sortie de la poche et la portière déverrouillée nous laisse face au trou de souris dans lequel il va falloir se glisser.

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