par Frederic Papkoff

Hyundai Satellite

Sur le marché intermédiaire du gros monospace / minibus, le Hyundai Satellite, malgré ses aspects rustiques, a réussi finalement depuis 1998 une carrière relativement enviable, grâce à des tarifs attrayants. Le nouveau venu oublie l'aspect rustique, et malgré la hausse, son tarif reste relativement contenu en rapport du progrès enregistré. Mais il faudra quand même faire des sacrifices.

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En effet, si à 29.990 l'unique modèle proposé sur le marché Français n'est pas donné, il faut aussi le comparer avec ses concurrents directs. Par exemple, un Expert Tepee Long (le Satellite mesure quand même 5m12) 8 places à équipement équivalent coûte environ 4 à 5000 de plus, ce qui n'est pas rien pour une famille à la recherche d'un véhicule qui à la base doit être aussi plus économique à l'achat qu'un grand monospace haut de gamme type Espace ou 807. Il reste néanmoins plus cher que l'étrange Rodius.

Le Satellite, c'est la version familiale du TQ dévoilé l'an dernier au salon de Séoul, et sera suivi dans quelques semaines par la version utilitaire, le H1. Volontairement, Hyundai donne la priorité à la version familiale, question d'image.

Les lignes ne donnent certes pas dans l'élégance et la finesse, mais au moins, il s'en dégage une certaine personnalité avec un museau assez travaillé et qui en imposera sur la route. Les deux grandes portes coulissantes font partie de la dotation standard, et intègrent de petites vitres coulissantes, moins pratiques que des vitres abaissantes, mais plus que des fixes...

Le Satellite n'aura pas à rougir de ses prestations routières, ce qui fut le cas de son prédécesseur jusqu'en 2005, date à laquelle il avait reçu un 2.5 CRDi de 140 ch. Sous son capot, le 2.5 CRDi qui sommeille propose pas moins de 170 ch (soit 30 de plus que l'Expert susnommé) et surtout 400 Nm. La consommation en cycle mixte est annoncée à 8.5 litres soit 225 g/km de CO2, et donc une belle taxe de 1600 à acquitter.

L'intérieur accueille 8 passagers, en une configuration 2 + 3 + 3. En fait, à ce chapitre Hyundai se couvre, ne souhaitant peut être pas subir des attaques du genre "que les banquettes sont lourdes à transporter" ou "mais quel système compliqué pour enlever les sièges". Tout simplement, les banquettes ne sont pas amovibles, et celle du troisième rang ne coulisse même pas, seul son dossier bascule. Petit effort, il est fractionné 60/40. Heureusement, la banquette de second rang coulisse quand même. Dès lors, le Satellite ne pourra pas être transformé en bête de somme le week-end pour aider au déménagement du copain ou du grand gamin qui rentre à l'université, ou encore aller chiner dans les vide-greniers... Un gros défaut quasi impardonnable, car les clients de ce type d'engins recherchent aussi du volume de chargement... De quoi cantonner le Satellite au rôle de minibus du club de foot...

L'équipement de série affiche la climatisation AV / AR, les vitres et rétros électriques, l'ESP, l'ordinateur de bord, l'autoradio avec entrée auxiliaire pour lecteur MP3 et connexion Bluetooth, plafonnier à couleur d'éclairage variable... On regrettera la lacune coté airbags latéraux ou rideaux, pas même proposés en option. Le dessin de la planche de bord est assez classique et reprend nombre de traits et de commandes au cousin Kia Carnival.

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Sur le marché intermédiaire du gros monospace / minibus, le Hyundai Satellite, malgré ses aspects rustiques, a réussi finalement depuis 1998 une carrière relativement enviable, grâce à des tarifs attrayants. Le nouveau venu oublie l'aspect rustique, et malgré la hausse, son tarif reste relativement contenu en rapport du progrès enregistré. Mais il faudra quand même faire des sacrifices.

Frederic Papkoff
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