par Pierre-Laurent Ribault

Tokyo Live 2007 : Mitsuoka Orochi Kabuto

Parmi les constructeurs japonais, le plus petit est aussi le plus fascinant, même si le style pour le moins extravagant de ses créations ne s'exporte pas aussi bien que les mangas et les consoles de jeu qui ont su se faire une place dans la pop-culture mondiale. Et c'est dommage, car si on accepte les excentricités à prétention aéronautico-guerrière de certain constructeur italien à emblème ruminant, pourquoi ne pas embrasser avec autant d'enthousiasme la fantasmagorie proposée par l'Orochi, premier supercar à puiser son inspiration dans les contes et légendes du Soleil Levant ? Deux poids, deux mesures !

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Parmi les constructeurs japonais, le plus petit est aussi le plus fascinant, même si le style pour le moins extravagant de ses créations ne s'exporte pas aussi bien que les mangas et les consoles de jeu qui ont su se faire une place dans la pop-culture mondiale. Et c'est dommage, car si on accepte les excentricités à prétention aéronautico-guerrière de certain constructeur italien à emblème ruminant, pourquoi ne pas embrasser avec autant d'enthousiasme la fantasmagorie proposée par l'Orochi, premier supercar à puiser son inspiration dans les contes et légendes du Soleil Levant ? Deux poids, deux mesures !

Heureusement, les Japonais ont voté avec leur portefeuille, et l'Orochi est un succès avec pas moins de soixante exemplaires vendus depuis septembre 2006. Profil de l'acheteur, selon monsieur Aoki le designer (l'homme de la photo): un ancien client de supercar qui en a soupé de potentiel inutilisable et de voiture difficile à vivre, mais qui veut tout de même marquer sa différence.

A la suite de ce démarrage encourageant, Mitsuoka a retravaillé sa pièce maîtresse à l'occasion de ce salon, en puisant une nouvelle fois dans le passé de livre d'images : l'Orochi Kabuto, du nom du casque porté par les seigneurs de guerre lors des grandes batailles comme on les voit dans les grands fresques historiques de Kurosawa. Rajouts en carbone en guise d'armure sur peinture à pailettes d'or, inserts en platine réalisés par des artisans renommés dans la console et le tableau de bord, le résultat est spectaculaire a défaut d'être mesuré, dans la tradition désormais établie par Mitsuoka. Alors, toujours pas convaincus ?

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Parmi les constructeurs japonais, le plus petit est aussi le plus fascinant, même si le style pour le moins extravagant de ses créations ne s'exporte pas aussi bien que les mangas et les consoles de jeu qui ont su se faire une place dans la pop-culture mondiale. Et c'est dommage, car si on accepte les excentricités à prétention aéronautico-guerrière de certain constructeur italien à emblème ruminant, pourquoi ne pas embrasser avec autant d'enthousiasme la fantasmagorie proposée par l'Orochi, premier supercar à puiser son inspiration dans les contes et légendes du Soleil Levant ? Deux poids, deux mesures !

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