par La rédaction

WTCC - Oschersleben (D) : BMW comme prévu

Le championnat WTCC est le type même de la manifestation pas ou peu connue. Et pourtant à chaque meeting, on ne peut se lasser tant les joutes sont disputées. A coup de centièmes, certes, mais aussi à coup de pare-chocs. Il est rare de revenir de celles-ci sans stigmates... A la limite du déraisonnable, mais c'est ce qui en fait tout le charme. Quoique ! L'atelier carrosserie est le premier à être sur la brèche le lundi et ce sera encore le cas cette fois-çi. Curieusement, ce week-end, il semblerait que cette expression latente de la conduite virile d'une berline sur un circuit ait épargné les ténors. Tant mieux pour le suspense et si Seat réalise le carton plein dans la première, BMW a retrouvé la route du succès grâce à Farfus. Paradoxe pour un pilote aussi bouillant qu'une baraque à frites !

Zapping Le Blogauto Essai de La Mazda MX30 R-EV

Le championnat WTCC est le type même de la manifestation pas ou peu connue. Et pourtant à chaque meeting, on ne peut se lasser tant les joutes sont disputées. A coup de centièmes, certes, mais aussi à coup de pare-chocs. Il est rare de revenir de celles-ci sans stigmates... A la limite du déraisonnable, mais c'est ce qui en fait tout le charme. Quoique ! L'atelier carrosserie est le premier à être sur la brèche le lundi et ce sera encore le cas cette fois-çi. Curieusement, ce week-end, il semblerait que cette expression latente de la conduite virile d'une berline sur un circuit ait épargné les ténors. Tant mieux pour le suspense et si Seat réalise le carton plein dans la première, BMW a retrouvé la route du succès grâce à Farfus. Paradoxe pour un pilote aussi bouillant qu'une baraque à frites !

Notre analyse d'avant évènement tient la route pour près de 75% et la déception vient de Chevrolet qui par l'entremise du Suisse Alain Menu n'a pas confirmé son cycle de victoire "paire". Tout comme ce fut le cas par le passé, les incidents de courses ont éliminés deux des trois "bleus" engagés, seul Robert Huff s'en sort avec une bonne 6e place finale lors de cette 2e course.

Parti de la 2e place sur la grille en vertu du réglement de la grille du top 8 inversé, Augusto Farfus a parfaitement gardé la maîtrise sur le peloton. Le plus dangereux s'est révélé être à nouveau Andy Priaulx qui, tout comme le Brésilien, a profité des qualités de motricités de sa BMW pour ce second départ arrêtré cette fois. Sa 4e place sur la grille lui a permis d'emboîter le pas à la BMW de Farfus et s'offre la deuxième marche du podium.

Troisième, Gené ne peut que regretter les petites péripéties de ses essais et d'un départ lointain pour la première course. Au volant de la version Diesel de la Seat Leon officielle, l'Espagnol s'est fait brûler la politesse par Priaulx que pour une question de transfert de masse au démarrage, sans quoi, on aurait pu assister à une deuxième victoire de cette motorisation ce week-end. La Seat Leon TDI marche du tonerre de Dieu !

Résurection est bien le mot à donner à James Thompson et son Alfa Romeo 156. La "grand-mère" se porte à merveille quant, au lieu de lui mettre desbéquilles, on leste ses adversaires. Plus sérieusement, l'Anglais garde toujours un excellent coup de volant. A quand une "vraie" voiture car n'étant plus évoluée, la 156 date et cela se voit. Thompson a magistralment tiré son épingle du jeu et le double vainqueur de Valence ne peut que se réjouir de ses 3e et 4e place de ce meeting allemand. Il a même fait preuve d'une étonnante résistance à la seconde Seat TDI du Français Yvan Muller qui, après sa victoire matinale, s'offre le top 5 dans l'après-midi.

Dans le trophée des Indépendants, la donne est complètement faussée puisque Corthals a fait les frais du crash dans la une et l'auto étant irrécupérable, le leader a fait chou blanc. Un week-end a oublier au plus vite. Et tout come Jörg Müller et sa BMW officielle, il s'en retourne avec la 3e place du championnat où D'Aste et Rangoni n'ont à peine profiter de la mésaventure du Belge. Ils sont devant, mais l'écart est faible. D'Aste n'a d'ailleurs que la seule consolation d'avoir terminé second de la catégorie dans cette course.

Prochaine manche dans un mois en Angleterre. Rendez-vous à Brands Hatch, les 22 et 23 septembre.

Classement course 2

1 (3) Augusto FARFUS (BR) BMW 320si 14 tours

2 (1) Andy PRIAULX (GB) BMW 320si + 0.564

3 (9) Jordi GENE (E) SEAT Leon TDI + 2.504

4 (15) James THOMPSON (GB) Alfa Romeo 156 + 2.862

5 (12) Yvan MULLER (F) SEAT Leon TDI + 3.695

6 (6) Robert HUFF (GB) Chevrolet Lacetti + 4.072

7 (11) Gabriele TARQUINI (I) SEAT Leon + 4.638

8 (18) Tiago MONTEIRO (P) SEAT Leon + 8.274

9 (10) Michel JOURDAIN (MEX) SEAT Leon + 9.862

10 (8) Alain MENU (CH) Chevrolet Lacetti + 10.760

11 (34 I) Massimiliano PEDALA (I) SEAT Leon + 11.252

12 (20) Tom CORONEL (NL) SEAT Leon + 11.753

13 (26 I) Stefano D'ASTE (I) BMW 320si + 12.237

14 (19 I) Roberto COLCIAGO (I) SEAT Leon + 13.357

15 (4) Alessandro ZANARDI (I) BMW 320si + 15.024

16 (22 I) Maurizio CERESOLI (I) SEAT Leon + 16.434

17 (31 I) Sergio HERNANDEZ (E) BMW 320si + 16.604

18 (30 I) Luca RANGONI (I) BMW 320si + 22.245

19 (35 I) Timur SADREDINOV (RUS) SEAT Leon + 30.616

20 (5) Felix PORTEIRO (E) BMW 320si + 31.486

21 (7) Nicola LARINI (I) Chevrolet Lacetti + 1 tr

22 (40) Peter TERTING (D) SEAT Leon + 2 trs

Non classés

(16) Olivier TIELEMANS (NL) Alfa Romeo 156 7 trs

(2) Jörg MÜLLER (D) BMW 320si 4 trs

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Pour résumer

Le championnat WTCC est le type même de la manifestation pas ou peu connue. Et pourtant à chaque meeting, on ne peut se lasser tant les joutes sont disputées. A coup de centièmes, certes, mais aussi à coup de pare-chocs. Il est rare de revenir de celles-ci sans stigmates... A la limite du déraisonnable, mais c'est ce qui en fait tout le charme. Quoique ! L'atelier carrosserie est le premier à être sur la brèche le lundi et ce sera encore le cas cette fois-çi. Curieusement, ce week-end, il semblerait que cette expression latente de la conduite virile d'une berline sur un circuit ait épargné les ténors. Tant mieux pour le suspense et si Seat réalise le carton plein dans la première, BMW a retrouvé la route du succès grâce à Farfus. Paradoxe pour un pilote aussi bouillant qu'une baraque à frites !

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