par Joest Jonathan Ouaknine

Pas de volant en 2007 pour Villeneuve (a priori)

Viré par BMW-Sauber au deux tiers de la saison 2006 (malgré des performances honnêtes), Villeneuve n'arrive pas à rebondir. Dans un premier temps, Craig Pollock annonçait que son poulain "resterait en F1" (chez Midland?) Puis il y eut les rumeurs d'une reconversion "à la Montoya". Elle concernaient un volant 2007 chez Roush, l'une des meilleures écuries. Puis à une présence lors des manches canadiennes de la Nextel Cup et du Busch Grand National (notamment celle disputée sur le circuit Gilles Villeneuve.) Mais désormais, tout s'effondre.

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Viré par BMW-Sauber au deux tiers de la saison 2006 (malgré des performances honnêtes), Villeneuve n'arrive pas à rebondir. Dans un premier temps, Craig Pollock annonçait que son poulain "resterait en F1" (chez Midland?) Puis il y eut les rumeurs d'une reconversion "à la Montoya". Elle concernaient un volant 2007 chez Roush, l'une des meilleures écuries. Puis à une présence lors des manches canadiennes de la Nextel Cup et du Busch Grand National (notamment celle disputée sur le circuit Gilles Villeneuve.) Mais désormais, tout s'effondre.

"Gâchis" est le mot qui résume le mieux la carrière du Quebecois. Il y eut l'enfance et les vacances à la neige, où le gamin du chalet voisin s'appelle Patrick Lemarié. Puis la mort de Gilles, son père, mythique pilote Ferrari, alors qu'il n'a que 11 ans. Le pensionnat en Suisse et la rencontre avec un prof de gym du nom de Craig Pollock. Puis les débuts laborieux en F3, en Italie, puis au Japon. Car on n'attend beaucoup de vous lorsque vous êtes le fils de Gilles... Les retrouvailles avec Pollock, qui le conseille d'aller aux Etats-Unis. D'emblée, en Champ Car, il est le meilleur rookie. L'année suivante, en 1995, il triomphe à Indianapolis et remporte le titre. Les portes de la F1 sont grandes ouvertes. Benetton hésite et Williams le teste. Sans complexe, en 1996, il conteste le titre à son équipier, Damon Hill, jusqu'au bout. Le public adore ce personnage atypique, au look ravageur et qui n'a pas la langue dans sa poche. En 1997, la Williams est un cran en-dessous, mais Villeneuve s'impose, bien aidé par son nouvel équipier, Frentzen.

Puis la success-story s'achève. Pollock convainc BAT de racheter Tyrell, alors que David Richards, plus sage, proposait au cigarettier de s'offrir Benetton. Villeneuve et même Lemarié sont de la partie. Mais les résultats ne viennent pas. Villeneuve s'accroche comme un oursin à BAR, refusant les offres d'autres équipes. Pollock est viré, mais Villeneuve reste et joue la politique de la terre brûlée. En 2004, il n'a plus de volant. Ecclestone est persuadé qu'il est le seul à pouvoir battre Schumacher et cherche à le recaser. Mal préparé, il rate son retour chez Renault, mais signe chez Sauber. Peter Sauber croit que Villeneuve est un nom magique, capable d'attirer les sponsors. BMW rachète l'équipe, mais ne veut pas de Villeneuve, trop cher, plus très rapide et trop incontrolable. Là encore, il s'accroche. BMW se sert donc du premier prétexte pour le remplacer. Villeneuve est grillé dans les paddocks et Ecclestone n'a plus besoin de lui, maintenant qu'Alonso a fait tomber Schumacher.

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Viré par BMW-Sauber au deux tiers de la saison 2006 (malgré des performances honnêtes), Villeneuve n'arrive pas à rebondir. Dans un premier temps, Craig Pollock annonçait que son poulain "resterait en F1" (chez Midland?) Puis il y eut les rumeurs d'une reconversion "à la Montoya". Elle concernaient un volant 2007 chez Roush, l'une des meilleures écuries. Puis à une présence lors des manches canadiennes de la Nextel Cup et du Busch Grand National (notamment celle disputée sur le circuit Gilles Villeneuve.) Mais désormais, tout s'effondre.

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