par La rédaction

PGO in utero

Nous vous avons déjà entretenu de la réactivation du programme PGO consistant en la production de 2 modèles exclusifs, le Speedster II et le Cevennes. 2 roadsters aux airs de réplique qui pourtant sont basés sur un chassis maison et doté d'une mécanique éprouvée et fiable. L'arrivée quasi miraculeuse de l'investisseur koweïtien AlSayer a permis à la firme d'Alès de reprendre le court de ses ambitions et de remettre un peu d'ordre dans son organisation. Rien de tel pour comprendre ce qu'est véritablement un "artisan" constructeur que d'aller 'in utero' assister à la naissance d'une auto. Embarquement immédiat direction PGO.

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Nous vous avons déjà entretenu de la réactivation du programme PGO consistant en la production de 2 modèles exclusifs, le Speedster II et le Cevennes. 2 roadsters aux airs de réplique qui pourtant sont basés sur un chassis maison et doté d'une mécanique éprouvée et fiable. L'arrivée quasi miraculeuse de l'investisseur koweïtien AlSayer a permis à la firme d'Alès de reprendre le court de ses ambitions et de remettre un peu d'ordre dans son organisation. Rien de tel pour comprendre ce qu'est véritablement un "artisan" constructeur que d'aller 'in utero' assister à la naissance d'une auto. Embarquement immédiat direction PGO.

Rien de nouveau chez PGO entre l'avant Al Sayer et l'après si ce n'est un changement de direction. Les locaux sont toujours les mêmes. Situés à St Christol les Alès dans une partie d'ancienne usine Textile reconvertie, le site PGO ne cherche pas la publicité. L'important est à l'intérieur.

C'est Loic Perois, designer de la première heure devenu responsable du developpement, qui accueille l'intrus avec franchise et simplicité. Le hall d'accueil spacieux et lumineux expose le concept GTS qui débouchera sur le Cevennes.

Les bureaux donnent tous sur une grande halle lumineuse qui regroupe tous les ateliers permettant la construction des modèles. Si l'à priori de base laisse penser que l'artisan constructeur automobile se cache dans une antre bordelique aux effluves graisseuses à peine éclairée par des néons vibrotants, c'est raté. Ici, c'est clair et aéré, ce qui suppose également que la capacité de production n'est pas encore à son maximum. Normal puisque le redémarrage ne se fera connaitre réellement que lors du Mondial de Paris en Septembre. Pour le moment, ce sont 200 exemplaires qui seront produits en 2006 grâce notamment à des commandes venus du Moyent Orient. L'objectif de 1000 par an d'ici 2 ans permettrait à PGO d'être déjà plus que profitable.

Mais les erreurs passées sont toujours en tête et actuellement, les efforts sont portés sur la mise en place d'un réseau de distribution capable d'entretenir et de vendre les modèles. Ceci afin de faire face à un carnet de commande qui ne demande qu'à grossir. Les structures avant les signatures ! C'est logique.

PGO ne fabrique pas lui même tous les éléments de ses autos. Nous savons déjà que la mécanique est achetée à Peugeot via la filiale dédié PCM. Ce n'est pas qu'un simple achat de matériel mais bien une prestation globale qui est fournie dans le contrat PCM. Des ingénieurs PSA soucieux de l'image de marque de la maison de Sochaux sont appelés à valider les solutions techniques étudiés par PGO. Pas question de motoriser une auto qui ne tourne pas rond ! C'est d'ailleurs une garantie de qualité non négligeable pour PGO.

Loic Perois m'explique qu'une petite entité telle que PGO n'a pas les ressources financières suffisantes pour mener à bien les développements et la mise au point sur plusieurs domaines en même temps. Les études techniques sont linéaires plus que paralèlles. Après le dessin du chassis dont la fabrication est sous-traitée chez un metallurgiste réputé, la mise en place (et au point) du moteur Peugeot 2.0l 136 ch en position centrale arrière et tous les raccordements de transmission qui vont avec, ce sont les amortisseurs et les liaisons au sol qui ont occupé les hommes de PGO ces derniers temps.
La société Gabriel, fabricant réputé d'amortisseurs, a participé à la mise au point qui reste toutefois encore tributaire des fournisseurs de jantes. En effet, en deça d'un certain nombre de pièces commandées, il est très difficile d'obtenir une homogénéité dans le poids et la qualité de fabrication des jantes. Ces dernières conditionnent pourtant grandement la tenue de route. Un écart de poids, ou de déport fout en l'air un set up complet de réglages de trains ! C'est un des soucis des petites structures à faible production. Pour pallier à ce problème, PGO se cantonne à 2 types de jantes seulement pour minimiser les différences.

Le site d'Alès est ainsi au carrefour de tous ces fournisseurs et il recueille un puzzle de pièces qu'il va falloir assembler ensuite.

Par contre, tout ce qui concerne les carrosseries et leur fabrication est réalisé sur place. PGO est spécialisé dans la fibre de verre. Nous le verrons dans un deuxième épisode.

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Pour résumer

Nous vous avons déjà entretenu de la réactivation du programme PGO consistant en la production de 2 modèles exclusifs, le Speedster II et le Cevennes. 2 roadsters aux airs de réplique qui pourtant sont basés sur un chassis maison et doté d'une mécanique éprouvée et fiable. L'arrivée quasi miraculeuse de l'investisseur koweïtien AlSayer a permis à la firme d'Alès de reprendre le court de ses ambitions et de remettre un peu d'ordre dans son organisation. Rien de tel pour comprendre ce qu'est véritablement un "artisan" constructeur que d'aller 'in utero' assister à la naissance d'une auto. Embarquement immédiat direction PGO.

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