par Patrick Garcia

La Chine vire au vert

Le gouvernement chinois est bien conscient du risque environnemental que créerait l'accès à l'automobile de simplement la moitié de sa population. Et encore on ne parle pas des chamboulements sur l'échiquier pétrolier mondial qui résulteraient de l'accès massif des chinois à la voiture telle que nous la connaissons actuellement.
C'est donc avec responsabilité, lucidité et un soupçon d'intérêt que le gouvernement chinois vient de lancer une politique aggressive pour le developpement de la vente (et de l'achat) de véhicules à faibles rejets polluants. La Chine vire au vert, par une vitale nécessité qui arrangera aussi les constructeurs locaux .

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Le gouvernement chinois est bien conscient du risque environnemental que créerait l'accès à l'automobile de simplement la moitié de sa population. Et encore on ne parle pas des chamboulements sur l'échiquier pétrolier mondial qui résulteraient de l'accès massif des chinois à la voiture telle que nous la connaissons actuellement.
C'est donc avec responsabilité, lucidité et un soupçon d'intérêt que le gouvernement chinois vient de lancer une politique aggressive pour le developpement de la vente (et de l'achat) de véhicules à faibles rejets polluants. La Chine vire au vert, par une vitale nécessité qui arrangera aussi les constructeurs locaux .

Etonnament, il existe encore dans le pays des restrictions d'usage pour les "petites voitures". 84 villes restreignent aujourd'hui l'utilisation et l'achat de ce type d'autos alors même que Geely et Chery, 2 constructeurs chinois, en proposent plusieurs dans leur gamme.

Une incitation fiscale sur les carburants et les vehicules "verts" doit pousser les chinois vers l'achat d'automobiles propres ainsi que les constructeurs à investir plus conséquemment dans l'étude de véhicules à faible emissions comme les diesels, les carburants alternatifs ou les petites autos.

Comme en France, une taxe basée sur les emissions polluantes des autos est à l'étude, tout comme la possibilité de réduire les prix de parking pour les petits vehicules, notamment dans les centres urbains surpeuplés. Les taxes sur le prix des autos de moins d'1l de cylindrée passeront donc de 3 à 1% (!?) tandis que les plus de 3l augmenteront de 8 à 14/20%. Voilà une taxe qui aidera les constructeurs chinois bien plus que les firmes étrangères qui rechignent à importer autre chose que des autos de gamme moyenne, haute voire très haute.

C'est une politique manifestement inspirée de l'exemple japonais qui, dans le cas de la Chine, s'avère tout aussi vitale et fondamentale pour son environnement, son industrie automobile locale mais aussi et surtout pour la sauvegarde des équilibres mondiaux. Pas fou les chinois.

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source: auto industry news

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Pour résumer

Le gouvernement chinois est bien conscient du risque environnemental que créerait l'accès à l'automobile de simplement la moitié de sa population. Et encore on ne parle pas des chamboulements sur l'échiquier pétrolier mondial qui résulteraient de l'accès massif des chinois à la voiture telle que nous la connaissons actuellement.
C'est donc avec responsabilité, lucidité et un soupçon d'intérêt que le gouvernement chinois vient de lancer une politique aggressive pour le developpement de la vente (et de l'achat) de véhicules à faibles rejets polluants. La Chine vire au vert, par une vitale nécessité qui arrangera aussi les constructeurs locaux .

Patrick Garcia
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