Essai Renault Alaskan DCi 190 ch [Vidéo]
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par David Christian Koskas

Essai Renault Alaskan DCi 190 ch [Vidéo]

Le Renault Alaskan vient enrichir l’offre du constructeur d’un pick-up prêt pour le baroud. Se différencie-t-il du cousin Nissan Navara ? Direction la Slovénie pour le déterminer.

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Un clone du Navara, sauf à l'avant

De profil, il sera très difficile même pour les yeux les plus affutés, de distinguer un Alaskan d’un Navara. Chez Renault on ne s’en cache pas, les deux modèles étant assemblés sur les chaines de l’usine espagnole de Nissan. Dès lors, il ne nous reste plus qu’à lister les différences avec le Japonais, qui partage à peu près tout avec le Français.

L’avant reprend clairement l’identité Renault, à l’image principalement de la large calandre chromée à lamelles, comme un Koleos, l’autre modèle à transmission intégrale du catalogue. Les phares rappellent également l’air de famille, soulignés par les feux de jour à leds en forme de C, typiques des nouveaux modèles depuis l'Espace. A l’arrière, heureusement une inscription précise si on suit le Nissan ou le Renault.

A l'intérieur, heureusement un Losange!

A bord, bonnet blanc et blanc bonnet. La présentation strictement identique rend encore plus difficile la différenciation entre les deux modèles. Il faut finalement regarder le volant d’origine Nissan, badgé du losange Renault pour comprendre. Les sièges, le mobilier, il s’agit tout bonnement d’un Navara.

Même au chapitre des équipements, le constructeur français s’en est remis à son cousin japonais. On aurait pu s’attendre à quelques spécificités au moins dans ce domaine, mais il n’en est rien. A l’avant, les occupants s’avèrent bien installés. Il ne s’agit pas du tout de la même musique dans cette version double cabine, qui autorise l’accueil de passagers à l’arrière. Mais le dossier de banquette très vertical adossé à la benne complique la vie.

Capacité de chargement top niveau

Un mot sur la benne, qui peut recevoir plus d’une tonne de charge. Le véhicule peut en outre tracter 3,5 tonnes. Le professionnel n’a donc pas à s’inquiéter. Sous le capot un moteur DCi biturbo Diesel de 190 ch, accouplé à une boite auto à 7 rapports. La transmission intégrale intelligente dispose tout de même de 3 fonctions. On peut ainsi forcer les deux roues motrices, le mode 4X4 avec rapports courts ou longs.

En effet aujourd’hui, pour pouvoir rouler avec un franchisseur sans payer un énorme malus, il faut se tourner vers les pick-ups. Ces derniers dispensés de malus et de taxes sur les véhicules de sociétés en tant qu’utilitaires, deviennent les stars pour ceux qui ont besoin de ce type de véhicules. Du coup, il faut tout de même le maximum de confort possible, et ainsi se rapprocher des prestations de SUV.

Pas mauvais sur route, super en 4X4

Du coup, pour ne pas subir les effets les plus néfastes des voitures à bennes, l’Alaskan dispose de suspensions arrière indépendantes. Habituellement, on trouve plutôt des ponts rigides. Ainsi, il se conduit bien plus facilement sur la route, en étant bien mieux équilibré en courbe. Les tressautements qui habituellement pénalisent le plus le confort d’un pick-up vide, disparaissent.

Pour autant, et c’est là que réside la grande force de l’Alaskan, il dispose de grandes capacités en franchissement. Les creux les plus difficiles, les passages à gué ou les marches les plus effrayantes ne lui font pas peur ! Les angles d’attaque et de fuite, ainsi que la confortable garde au sol font de lui un des meilleurs du genre. Évidemment une aide à la descente fait partie du lot d’assistances.

Un peu plus cher que le Nissan Navara

Le Renault Alaskan, tout comme le Navara s’adapte à la demande avec des pick-up piquant quelques points forts aux SUV si tendances. En étant pas désagréable à conduire sur route, sans renier ses capacités en tout-terrain, il vise dans le mile. Néanmoins à 46 000 € (dès 36 860 €) pour notre modèle d’essai, il se montre sensiblement plus onéreux que le Japonais. Le Mercedes Classe X, l’autre cousin de la famille sera sans doute encore bien plus cher.

+ON AIME

  • Agrément sur route
  • Equipements de SUV
  • Capacités TT et chargement

-ON AIME MOINS

  • Pas vraiment personnalisé Renault
  • Plus cher que le Navara

Nom modèle
Prix (à partir de)36 860 €
Prix du modèle essayé46 000 €
Moteur
Type et implantation4 cyl. biturbo
Cylindrée (cm3)2 298
Puissance (kW/ch)140 / 190
Couple (Nm)450
Transmission
Roues motricesIntégrale
Boîte de vitessesAuto/ 7 rap.
Châssis
Suspension avant*
Suspension arrière*
Freins*
Jantes et pneus255/60 R18
Performances
Vitesse maximale (km/h)180
0 à 100 km/h (s)10,8
Consommation
Cycle urbain (l/100 km)8,7
Cycle extra-urbain (l/100 km)5,9
Cycle mixte (l/100 km)6,9
CO2 (g/km)183
Dimensions
Longueur (m)5,40
Largeur (m)1,85
Hauteur (m)1,84
Empattement (mm)3,15
Charge utile (kg)1 024
Réservoir (l)73
Masse à vide (kg)2 011

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Pour résumer

Le Renault Alaskan vient enrichir l’offre du constructeur d’un pick-up prêt pour le baroud. Se différencie-t-il du cousin Nissan Navara ? Direction la Slovénie pour le déterminer.

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